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 Le coin des écrivains

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RosenoirE
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Jan - 19:23

ouf oui trop lol

je dois avoir écris (sans forcément les terminer lol) : 14 nouvelles + 2 roman lol ok les romans ne sont absolument pas terminé et ne le seront probablement jamais mais oui j'en ai d'autres...

en tout cas merci pour le compliment et surtout d'avoir eu le courage de tout lire ^^
bon allez une petite dernière.... (petite?)

vermines 3 : féänor
Vermines 3 : Féänor


- « Pousser. Pousser. Pousser. » ce seul mot d’ordre était son seul soutien aussi.
Alors elle poussa, tellement fort que sa voix n’arriver même pas à exprimer sa douleur profonde.
- « ça ne sort pas! » le gobelin fourra sa main tout au fond de son être pour aider le bébé à se remettre droit et qu’il puisse sortir plus facilement du ventre de sa mère. Elle retrouva sa voix pour hurler à l’agonie, le gobelin n’étant pas très délicat, la blessant au passage. Puis la lente profession des ordres reprit son cours. La femme était attachée aux quatre coins de la planche de bois épaisse grâce à des chaînes de métal lourdes, elle ne pouvait plus bouger mais devait constamment pousser cet être hors d’elle. Elle le savait, une minutes de plus dans son ventre et ce bébé la tuerais.

_____________________________


Elles avaient toutes quatorze ans. On les avaient toutes avertit, toutes de par le monde, on les surveillaient depuis leurs naissances, la marque qu’elles portaient sur la main prouvé qu’elles appartenaient à lui. Il fallait qu’elles fassent attention, elles étaient maudites toutes concentrés sur la région des landes, là où les plaines domines et où elles ne seraient jamais en sécurité. Elles étaient dix recensés, dix à survivre dans un monde qui les maudissaient, les complots fusés contre ces filles du malin, trois d’entre elles mourut de lynchage sur place publique, deux filles furent violés puis séquestrées jusqu’à mort, il en rester cinq, elles s’étaient donc débrouillées pour survivre dans une hostilité qui régnait en maître; l’une d’entre elle était née en Armorique et s’était exilée dans une vaste abbaye où les moines l’accueillit la traitant comme une brebis perdue, il faut dire que quand elle s’était présenté à eux, elle égrenait une odeur bestiale et une saleté de paria, elle avait marcher six jour et sept nuits pour arriver à eux. Le fait est qu’ils n’avaient pas remarqué la marque au creux de sa paume l’aida à se faire accepter au sein de l’abbaye en temps que nonne. Mais depuis qu’elle était arrivée, les choses au sein de l’abbaye avaient changés, plus les jours se succédaient et plus le calme et la sérénité qui régner habituellement dans ces lieux se dégradé, pas à cause d’elle, mais des phénomènes bizarres venaient troubler l’ordre de cette enceinte, la protection divine ne pouvait rien contre un destin mis en route… ni contre les cauchemars que provoquait sa marque chaque nuits depuis quelques jours, elle rêvait de gobelins et du diable qui se prosternaient devant elle; les moines commençaient à être septique vis-à-vis de cette fille qui criait et gémissait chaque nuit au fond de son lit, mais c’était une femme qui n’était point paresseuse, elle s’occupait des champs et de l’abbaye comme aucune nonne,


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RosenoirE
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Jan - 20:47

première levée le matin, dernière couchée, toujours à travailler, les autres nonnes commençaient à nourrir de la rancœur et de la jalousie envers cette femme qui avait oser séduire tout les hommes de cette abbaye; du moins c’Est-ce qu’elles pensaient d’elle, une vulgaire putain qui vendait ses nuits aux manants et aux moines perdu, sa laideur en arrivant ici n’avait fait qu’accentuer leurs doutes.
Un matin, tandis qu’elles étaient afférer au potager, sœur Lana fut la première à lui jeter une pierre, suivit sœur Andrée, Jessy (son nom était Jessy) ne comprit pas ce qu’il se passait, elle leur demanda d’arrêter mais ne fut pas écouter, les autres sœurs se mirent toutes à la lyncher; quand Jessy à demi couché, se releva, ses yeux avaient changés, comme possédée elle tendit ses bras en avant paumes ouvertes vers elles, la marque du diable se révéla aux sœurs qui poussèrent un cri strident avant que leurs voix fut étouffés par le gargouillis de leur sang qui giclait sur les légumes fraîchement cueillit. Quand elle revint à elle, elle se rendit compte qu’elle avait été abandonnée dans la plaine qu’elle avait mis si longtemps à traverser, une violente douleur lui vrilla l‘estomac, elle posa ses yeux vers la source de son mal-être pour contempler le désastre que les moines avaient orchestrer, ils lui avaient coupés la main. Pour la laisser en vie, ils lui avaient prodigués les soins les plus basiques la contraignant à subir tout de même la douleur. Un panier était posé à ses côtés, elle l’ouvrit sachant déjà ce qu’il contenait, sa main bleuit, le signe du diable tailladé aux quatre points cardinaux comme pour annuler la malédiction, malgré la douleur elle ne put s’empêcher de rire, rire aux éclats même, elle savait que cela ne servirait à rien et qu’Il la retrouverait quand même, on annule pas une malédiction comme cela, on ne peut rien y faire à part… y mettre fin en la tuant. Elle se traîna contre un arbre, et attendit. Elle attendit que le temps passe, il n’y avait plus que ça à faire. Elle fut réveiller en pleine nuits par la longue complainte des loups qui s’approchaient; tant bien que mal elle grimpa sur la plus haute branche de l’arbre et put voir les lumières d’une ville du haut de son perchoir. Elle avait trouvé sa nouvelle destination.
______________________________________

Gisèle était un petit fauve indomptable, c’était un garçon manqué, elle avait jurée qu’elle ne serait pas séduite par le malin, les autres filles étaient si superficielles à cet époque. Aucun hommes ne réussiraient jamais rien avec elle. Ce qui excitait généralement les hommes des alentours mais ils n’osaient la touchée rapport à sa marque. Les esprits étaient troubles, les femmes devenaient malade de jalousie que leurs hommes les prennent en pensant à la petite marquée, les tensions dans le village étaient à leurs combles et tout le monde parlaient de devoir y mettre fin une bonne fois pour toute. Mais jamais personne n’avait le courage de la tuer, ils pensaient tous que si on lui donner la mort, la malédiction se retournerait contre celui qui aurait levé la main sur elle. Le soir de la fête annuelle des récoltes, la marquée se présenta à la fête sans y être préalablement invitée, elle fut regardée de la tête au pieds, habillée comme une catin, elle voulait leurs faire comprendre à tous que c’était elle qui détenait le pouvoir. Tout le village était présent, mais une personne de plus était là. Un étranger de passage, qui par pur coïncidence s’était retrouvé invité à cette fête. Cet homme était très élégant et fin, il portait un costume guindé quand d’autres portés leurs vêtements de fermiers, distingué, il semblait riche; les gens de la contrée voyaient en lui une nouvelle fortune pour alléger les tensions que tenait en ciseaux le village, l’argent n’apporte pas le bonheur mais peuvent y contribuer. Déjà toutes les jeunes filles à marier se presser comme des abeilles sur du miellat, elles gloussaient et piaillaient, ce qui semble t-il l’ennuyait profondément. Gisèle dansait sensuellement sur la piste de danse, bien prête à faire tourner les têtes des hommes…et des femmes.


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RosenoirE
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Jan - 20:48

Il faut bien le dire Gisèle était provocante, elle voulait les faire s’entretuer. L’homme élégant s’attarda sur les formes de Gisèle et tenta une approche docile pour dompter ce petit félin, il la prit par les hanches ce qui la surprenna, elle se retourna prise de peur et vit son cavalier, elle lui sourit et ils continuèrent de danser, elle fut séduite par cet homme au regard ténébreux. Elle ne dansait pas, elle ondulait sur son corps, la malédiction disait que le malin ne voulait que des filles marquées, vierges. Gisèle se dit pour elle-même qu’elle ne lui ferait pas ce plaisir, et s’attela à séduire cet homme très beau puisqu’on en voyait pas souvent dans cet contrée, sa marque ne fit pas peur à cet homme étranger et elle ne s’en préoccupa même pas, quitte à offrir sa virginité autant que ce soit quelque un que l’on désire au moins. La fête était finit depuis bien longtemps et les gens avaient regagnés leurs demeures; les filles dépités de voir cette putain gagné se résignèrent à convolés avec les gamins pré pubères du village qui restés. Et Gisèle dansait, dansait et dansait, jusqu’à perdre pieds, elle s’évanouie de fatigue dans les bras de l’étranger, qui la souleva avec toute l’attention qu’elle méritait. Le lendemain, elle se réveillait à l’aube dans un champs de blé, sa première réaction quand elle vit le soleil, fut la nausée, elle se précipita à genoux, puis déglutit difficilement, pour s’aider à vomir elle s’enfonça deux doigts au fond de la gorge, elle se vomit à moitié dessus; mais elle se sentait mieux. Elle remarqua par la suite une tache de sang au sol, et sa marque sui lui irradiait la paume, comme une brûlure ou un feu intérieur. Elle se mit à sangloter. Elle fut surprise de voir que l’étranger était partit, et encore plus qu’il lui avait laissé une fleur comme une sorte de promesse, une orchidée couleur sang, à y voir de plus près elle se rendit compte que cette couleur n’était pas naturelle, et la repoussa soudain comme si elle avait vu un démon en surgir, cette couleur ne provenait que de son propre sang, dont il en avait baigné la fleur.

___________________________________________________


La tête sortit enfin, mais une douleur inimaginable la suivit, les oreilles anormalement grandes étaient effilés comme des rasoirs, l’enfant en sortant du ventre de sa mère, lui déchira la moitié de son corps et de son membre utrénien. La pauvresse eut un râle de douleur lourd pour enfin déglutir un épais sang noir qui s’écoula sur ses joues, les yeux vides de vie. Le bébé était sortit et avait malheureusement tué sa mère. Le seigneur s’enquit de l’état de l’enfant et se rendit compte qu’il avait pour seul héritier… une fille. Prit d’une rage noire il condamna à mort l’enfant, mais le gobelin qui devait l’exécuter se prit d’affection pour l’enfant et la l’abandonna au pied d’un monastère, le même où sa mère avait trouvé refuge. En jetant le corps sans vie de l’utérus sur jambe qu’avait prit le démon, les gobelins firent une découverte des plus étonnante, des gémissements sortaient de son ventre, la poche d’eau s’étant étendu à terre, les gobelins décida de voir cela de plus près et dépeça le ventre de la malheureuse qui était déjà froide et rigide, il y avait une second enfant, un garçon. Des jumeaux.
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Jan - 20:51

___________________________________________________________




Jessy compta l’argent qu’elle avait pu garder malgré la réticence des moines, ses pas la guida dans la grande ville qu’elle ne connaissait pas. Elle se tint longtemps devant une bijouterie, elle avait précédemment rencontrée un mercenaire libre avec qui elle avait échangé des informations contre quelques misérables écu de cuivre, elle avait apprit que la bijouterie de la place, accueillait une arrière salle clandestine où elle pourrait sûrement trouver ce dont elle avait besoin, c’est ainsi qu’elle se retrouva avec une lettre écrite et signé de la main de Joffrey, le mercenaire. Elle pénétra donc dans la pièce, la petite boutique ne payait pas de mine, elle y passerait donc inaperçu. Elle se dirigea vers l’homme qui tenait l’endroit, puis lui adressa la lettre, l’homme sans mot aucun la somma de le suivre par un geste peu élégant, elle s’exécuta. Ils suivirent un long corridor qui débouchait sur un escalier étroit qu’ils descendirent lentement. Arrivé dans la petite pièce qui tenait plus de cave que d’atelier clandestin, l’homme lui demanda ce qu’elle rechercher.
- « rien de spécial. Je suis venu demander un service. » elle déballa doucement la petite boîte qu’elle tenait caché dans un chiffon, puis l’ouvrit révélant la main nécrosé qu’on lui avait coupé; malgré somme toute la bizarrerie de la scène, l’homme ne parut pas plus étonné que cela.
- « je veux que vous montiez ce dessin en pendentif. Coupez le morceau de peau et figé le dans un grain de riz. Je vous paierais ce qu’il faudra. »
- « possible combien avez-vous? »

_______________________________________




et.................. elle n'est pas terminée même si j'ai toute l'histoire dans ma tête il faut que je trouve une occasion de m'y mettre alors vous l'aurez un jour...
désolé pour la fluidité de l'histoire qui est un peu à ch*****
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 15:51

pour ceux à qui Gaéïlia pourrait manquer (qui sais...)
je voudrais si céline se balade sur ce forum, lui présenté mes voeux, et lui dire que je l'aime et qu'elle me manque.


Darshan, la cité fantôme.

À Céline ma mercenaire à moi Wink

Désolé j’a toujours voulu faire une dédicace comme tout les écrivains…


1. Il était un enfant;
cet enfant dormait sagement dans une bulle d’eau, d‘eau et de matière, tout autour c’était blanc, un blanc pur. Un jour l’enfant acquit la conscience, de cette conscience survint son éveil et de son éveil il se mit à vouloir sortir de la bulle, cela lui prit un temps infini mais le temps n’étant qu’une valeur objective et inventive, quand il sortit de sa bulle en suspension dans ce vide blanc, il se rendit compte que ce qu’il voyait à travers la bulle transparente était la réalité, et qu’il n’y avait rien. Il était seul, seul dans un vide immense. De ses yeux en sortit ses rêves et les couleurs, il avait créer les plaines et les forêts, les déserts, les îles et tous les décors qu’il avait imaginé était là, en guise d’eau il récupéra sa bulle éclatée qui se déversa sur ce monde nouveau. Il avait créer une terre dans l’immense vide dont il était le seul habitant; l’enfant se déposa délicatement sur le sol, il erra dans son monde un certain temps, puis pris d’ennui; s’inventa de nouveaux rêves, des rêves ou ses décors étaient foulés par des peuplades d’êtres façonnés comme lui, pendant un de ses sommes son contrôle lui échappa et il créa un bestiaire, le lendemain à son second réveil, il contempla son monde jaillit de ses rêves, des elfes se tenaient au dessus de lui le contemplant de haut en bas, l’enfant pris peur et fuis vers les déserts, mais de là il ne pouvait porter son attention sur son monde, il décida de créer une terre flottante au dessus des nuages, où il se reposerait et continuerait de faire prospérer ce monde qui était le sien. Il apprit à connaître la race des elfes au dessus de ses nuages par l’observation et se rendit compte que sa réaction avait été peut être un peu trop rude, les elfes étaient de loin les êtres qui lui ressemblaient le plus, il étaient intuitif, gracile, léger et beau, il tomba amoureux de ces êtres remarquables et eut l’envie soudaine de vivre avec eux, pendant quelques temps, le monde ne bougea plus. Il était prospère grâce aux initiatives que les elfes prenaient, de construire des barrages pour irriguer les cultures, de construire leurs villes, n’ayant aucune menace sinon celles de certains animaux ayant adopté une attitude de prédateur, les elfes étaient heureux de ce monde et loué le petit garçon chaque matin au levé et chaque soir au couché. Mais un matin, les elfes se rendirent compte que le garçon était partit, avant de partir il avait laissé ses larmes en cadeau aux elfes qui donna la rosée du matin. Les elfes furent déçus d’avoir été abandonné par leur ami;certains d’entre eux loués toujours leur « dieu », mais d’autres quittèrent leurs havre de paix, et partirent vers les déserts, animés d’une rage sans précèdent envers leur « dieu » ils ne soutaient pas qu’ils suivaient en réalité sa trace. De là ils creusèrent sous la terre pour faire leurs tanières, les années passant ils évoluèrent et se sentaient de mieux en mieux dans les déserts trouvant de l’eau pour s’hydrater dans les cactus et de la nourriture abondante qui poussé sur les plantes du désert. Mais le garçon ne les avait pas abandonné, il avait eu ce désir de continuer son œuvre et dut repartir dormir dans son île flottante pour fabriquer des songes, après avoir vu cela, il fut attristé de voir que les Nesfola; c’est ainsi que les elfes ayant migrés vers les déserts se faisait appeler; avait annihiler toutes leurs qualités qui leur octroyer la grâce des elfes, ils avaient bien sur garder leur agilité, mais il était devenu plus lourd, leur arts servaient maintenant des causes futiles, ils prenaient plaisir à faire couler le sang des animaux traversant leurs domaine, et parfois même celui de leurs anciens compagnons venu leurs donner la nouvelle du retour du garçon, car l’enfant voyant son peuple qu’il aimait plus que tout s’autodétruire décida de leur faire oublier sa propre existence, il ne put s’y résoudre qu‘à moitié, et s’institua en légende que les vieux elfes racontaient à leurs enfants, il leurs donna aussi une longévité supérieur aux peuples qu’il créa par la suite, les elfes transmettaient leurs savoirs aux autres peuples et ils transmettaient la légende du petit garçon, il ne retourna jamais sur terre où on ne le vit plus.
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 15:52

2. Le nouveau roi du Darshan.

-Que le peuple se lèvent et acclame son nouveau roi!
Le peuple se leva et acclama tant bien que mal l’ennemi de leur nation, celui qui avait pillé et brûler nombre de villages pour s’octroyer le royaume du Darshan. Sous la cruauté du nouveau roi et sa menace permanente envers ses nouveau citoyens, les gens se survivaient. Il exerçait une pression tels; que les deux années qui suivirent connurent le taux de suicide le plus élevé dans l’histoire de l’empire. C’est ainsi qu’il décréta un tableau de nouvelles lois. Il serait interdit de se suicider, si quelconque personne était prit en pleine tentative où s’il pouvait encore être sauvé, il serait enfermé dans les cahots du château et connaîtrais mille supplices n’entraînant pas la mort. (Ainsi la mort n’était plus une libération. Le roi Elerwin avait donc trouvé le moyen de soumettre les esprits à sa volonté, en annihilant tout espoirs de survie ou de libération spirituelle et physique au petit peuple.)
L’ancien roi portait le nom d’Orlowin, ce n’était foncièrement pas un bon roi (je trouve cela techniquement impossible), mais il n’était pas aussi vil qu’Elerwin, il laissait à son peuple le libre arbitre dont il avait besoin pour vivre. Point, il avait créé un comité de gens des sciences et des lettres pour l’aider à gouverner son royaume avec le plus de bonté possible. Le peuple en était heureux, car tout fonctionnait bien. Il y avait des hauts et des bas bien sur, comme dans tout rapports hiérarchiques. Mais les plaintes des citoyens étaient entendues et le roi ainsi que son comité tentait d’y remédier au possible. Et maintenant le peuple était bâillonné. Le roi destitué et considéré comme lâche.

3. La forêt de Bregnion.

À présent, le roi Orlowin se cachait aux confins du monde, si loin de son ancien empire maintenant, vivait en ermite dans une forêt dont les feuilles grises et les arbres noires le protéger de tout intrus; qu’ils soient du Darshan ou d’ailleurs. Les peuples avaient peur de s’aventurer dans ce bois réputé comme maudit. Il n’était accompagné que de ses quatre généraux qui lui avaient toujours été fidèles et avaient oser s’opposer à la doctrine abjecte de d’Elerwin. Ils s’enfuirent en emmenant le roi déchu avec eux vers la grande forêt morte de Bregnion, à des kilomètres du Darshan, là où il serait en sécurité, sa tête ayant été mise à prix après l’effondrement de son empire. Un mercenaire se présenta au roi déchu du darshan. Orlowin cru tout d’abord à une frasque mauvaise de Elerwin, comment ce mercenaire avait pu le trouver ici? Et surtout que venait-il chercher à une personne qui n’avait plus aucun pouvoir, destituer de son trône et de son honneur; vivant dans la ruine et dans la peur qu’un jour la foret se retourne contre lui?
Il accepta de le recevoir non sans préparation, s’étant équipé du seul bien qu’il avait apporté avec lui avant de fuir, son épée.
Une légende disait que l’épée avait une âme, et qu’elle était étroitement liée à son porteur… jusqu’à sa mort. Ensuite l’épée cherché un nouveau acquéreur. Cette épée était maudite, elle avait aidé en des temps ancien à tuer le grand dragon Telléassesha qui portait les nuages au dessus de la forêt de Bregnion, ce qui eu pour conséquences de déposer un brouillard permanent sur elle. Ce brouillard avait la particularité de rendre les gens qui s’y aventuraient… fou, une folie qui s’insinuait lentement aux creux de leurs cœurs et de leurs corps, un épais miasme qui les perdaient et dont on ne sortait plus. La foret vous emprisonnez, vous empoisonner et elle ne vous laissez plus sortir. Tout cela n’était qu’une légende, mais le roi savait que seuls les gens ayant touché au moins une fois cette épée n’était pas touchée par le fléau de la malédiction de Bregnion. Alors comment ce mercenaire était arrivé jusqu’à eux sans s‘être au préalablement suicidé? Toutes ces réfléctions attisa la curiosité d’Orlowin, qui voulut entendre l’histoire de cet étrange mercenaire qui avait su le trouver sans se perdre dans l’immensité brumeuse. Le mercenaire était accompagné des quatre généraux. Ils passèrent derrière la muraille qu’ils avaient construite aux confins de la foret brumeuse; pour se protéger des animaux inconnus de cette partie du continent et à la fois de la brume tellement épaisse qu’elle incommodait la vue. Derrière l’immense muraille bâtit à la façon des […] des bergers, il n’y avait aucune sorte de ciment, les pierres posés l’une sur l’autre dans une étude de l’architecture aigue, permettait aux pierres de tenir et d’être de plus très solide. Les généraux le firent entrer dans une espèce de pièce unique dans une batîsse de pierres. Le roi se tenait là amaigrit par des jours de jeun forcés; les habits mités, la barbe longue, tout prestige s’était envolé, qui as dit que l’habit ne fais pas le moine? En attendant le mercenaire se mit à genoux devant cet homme. Un homme, autrefois au sommet. Autrefois. Mais arrivé au sommet on ne peut que dégringoler. Ça; c’est le dure réalité. Orlowin qui était et qui l’est toujours, un homme très humble, se leva de sa pierre qui faisait office de trône, pour le relever. Il croisa ses yeux et eut une drôle d’impression puis se recula vivement dégainant son épée.
-qui êtes vous?!
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 15:54

Le mercenaire debout enleva sa longue cape, et les généraux comme le roi eut la même vision. Une femme. Mercenaire.
-je suis Gaïélia. Mercenaire de mon état. Paladin élitiste.
Et elle se remit à genoux faisant une révérence respectueuse. Puis elle leurs expliqua le long voyage qu’elle avait réalisé pour arriver jusqu’ici. La seule question qui brûlait les lèvres d’Orlowin et sans doute aussi des quatre généraux présents était : pourquoi? Ils savaient tous comment fonctionnaient les mercenaires; pas de service à l’empire… aucun, ils offrent donc leurs services à tout le monde, par profit; pour survivre. Alors pourquoi autant de simagrées à des gens devenus mendiants?
-je suis venu chercher une écoute pour pouvoir avoir une réponse à mes questions, comme vous devez le savoir, Elerwin ne s’arrêtera pas à l’empire du Darshan. Ce qu’il recherche est la toute puissance, la gloire par la force. Alors faut-il le laissait soumettre les peuples et fuirent; quitte à se cacher dans la foret maudite ou se battre et faire revenir la lumière sur ces empires menacés un à un? C’est la question que je vous pose, puis je vous raconterais mon histoire pour preuve de confiance mutuelle, vous devez déjà savoir ma réponse, puisqu’un mercenaire ne se soumet pas. Jamais. Et à personne.
Ils se regardèrent consternés, un mélange de lassitude et d’incompréhension se lisait sur leurs visages. Puis l’un des quatre généraux restés en retrait prit la parole.
-s’il vous faut un bras alors je serais celui là.
Elle se retourna, les autres aussi, tout les yeux étaient dirigés vers cet homme qui osa prendre la parole pour être en accord avec un mercenaire (et on n’avait pas encore parlé d’honoraires!)
-je suis Prëlirrin. Elfe au service de sa majesté Orlowin depuis sa venue au monde. J’ai trois cent cinquante ans et je vais être honnête, miss Gaïélia… je vous connais. Vous êtes un elfe aussi me tromperais-je?
-vous vous trompé oui.
La consternation avait maintenant pris place sur les visages spectateurs de ce dialogue.
-je suis extrêmement plus vieille que vous, plus vieille que ce qu’un elfe ne pourra jamais atteindre. Monseigneur Prëlirrin, j’ai assisté à votre naissance, je me suis aussi penchée sur votre berceau. Et votre dévouement est tel qu’il me procure une immense joie et une sérénité future certaine…
Orlowin prit la parole pour en savoir plus sur cette intriguante.
-nous avions un accord. Prëlirrin à commencer à vous suivre, vous nous devez toute votre histoire.
Elle se tourna vers Orlowin et ses yeux d’un marron profond plongèrent dans ceux de l’ancien roi. Il eut un frisson qui se définissa par une impression de déjà-vu. Est-ce qu’elle l’avait connu bien avant? Il ne s’en souvenait pas.
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 15:55

4. Le récit de la terre d’Hytélia.

-je suis Gaïélia. Et tout ce que je dirais ici ne devra en aucun cas en sortir, les mots ne traversent pas les murs, mais traversent bien vos têtes et vos souvenirs, et bientôt nous nous retrouverons en dehors, or il faudra que vous ocultier ces souvenirs pour ma sécurité, je ne suis pas la seule dans ce cas et pour cela qu’il serais très dangereux pour vous que certains de nos ennemis sache ce que je suis réellement. Nous serions la cible numéro un de nos ennemis et ne serions plus aussi discret que nous le voudrions.
À l’origine du monde…
-attendez! C’était un des généraux répondant au nom de Joshiess qui avait coupé la parole à notre mercenaire; Nous n’avons pas besoin de remonter à l’origine du monde! Ce serait idiot, nous voulons juste savoir ce qui as pu se passer pour que vous essayier de nous convaincre d’essayer d’entamer une guerre contre notre ancienne patrie le Darshan!
-si vous me laissiez continuer et que vous aviez un peu de jugeote, vous auriez compris que je suis aussi vieille que le monde, et que ma quête donc, commence à ce moment là.
Joshiess se tut, désolé d’avoir parler sans savoir le but de sa coupure.
-je continue donc? Orlowin acquisca d’un signe de tête, avide de connaissance. Il avait en face de lui une bibliothèque vivante sur la vérité du monde. Mais il se demandait encore si cette bibliothèque serait objective dans son discours ou si ses souvenirs seraient entachés par des sentiments ou tout simplement l’oubli, mais la suite lui prôna un discours très pointu et détaillé pour arriver à convaincre ces personnes réticentes depuis fort longtemps à la nature humaine.
-bien, donc… comme vous le savez l’origine du monde où plutôt la légende comme vous l’appelez, vient des rêves d’un enfant. Il va être pour vous sûrement difficile de me croire sur les points qui vont suivre…mon existence ne souffre d’aucun rêve. Je suis une aberration de l’existence. Ce « dieu » ne m’à pas rêver, je suis en quelque sorte naît avec lui, il est dit que sa bulle à formé les océans, eh bien je suis une partie de cette eau, je suis tombée me mélangeant à la terre, puis me suis réveillé dans les glaciers, je suis le seul cour d’eau qui ai remonté la rivière pour me jeter dans les neiges éternelles de Teorlwin, la grande montagne… j’ai connu les rois de ces terres, vous étiez tous plus aberrants les uns que les autres, on ne va pas s’étendre sur un état de faits que seuls les humains arrivent à détruire. D’ailleurs vous êtes naît d’un de ces cauchemars. Bizarrement je trouve que vous êtes justement les plus intéressants puisque vous êtes les êtres les plus imparfaits qu’ils soient. Vous avez la possibilité de raser le fond, mais de toujours remonter. En attendant j’ai connu les cours royales en étant garde rapproché du roi Miridion. À l’époque l’empire de Bregnion et celui du Darshan été étroitement lié puisque… pas encore scindé.
-Bregnion et Darshan à un jour former un seul et même empire? S’encquit Qrest resté muet jusque là.
-oui. Il se nommait Natssameya. Et la forêt n’était pas encore dans cet état. Si vous l’aviez connu! Tout les druides et les prêtres de la carte faisait un pèlerinage chaque année dans cette forêt. Il s’y passait des rituels et chacun se donnait renseignements et ingrédients venant de leurs contrées lointaines pour concilier la paix entre les peuples. C’était bien avant que Gildrick abbatit le grand dragon supportant les nuages de Bregnion.
-alors cet homme s’appelait Gildrick? S’encquit Joshiess captivé par cette histoire.
-oui, mais ce n’était pas un homme. Cela à été déformé avec les années, mais tout les témoins présents étaient d’accord pour se dire que le grand dragon qui supportait les nuages avait combattu contre… un autre dragon. Sa particularité? Il tenait une épée dans une de ses pattes, la même que vous détenez aujourd’hui sir Orlowin. Enfin, ne me demander pas comment je le sais, je connais trop de choses sur ce monde, et ce serait bien trop complexe de vous apprendre tout aujourd’hui, ceci étant, après cette catastrophe, Bregnion fut isolée et l’empire Natssameya fut scindé. Les peuples qui vivaient sur cette partie du continent émmigraire vers d’autres pays, quittant Bregnion et sa forêt maudite. Darshan fut créer, et l’isolement des peuples contraint la paix. Les druides n’avaient plus de lieu mystique pour se réunir, ainsi les informations ne passaient plus aussi facilement entre les continents. Ainsi commença le règne de la paranoïa. Tout le monde étaient persuadés que ses voisins conspiraient contre tout le monde. Au Darshan la situation inquiétait les hauts faits qui se décidèrent à trouver une solution à cette peur qui gagnait la carte. Il dressèrent des griffons qu’ils utilisèrent pour relier par de véritables autoroutes volantes, les continents entre eux. Ce qui permit la création d’un réseau d’acheminement de lettres plus rapide que les montures à pieds. Il était ainsi plus facile de communiquer. Le calme regagna peu à peu le monde grâce au roi du Darshan; à l’époque c’était Miridion, qui est aussi le nom du territoire des Nasgüls, ces hommes polymorphes… de grands guerriers d’ailleurs, faudra aller y faire un tour pour y engager d’autres mercenaires…
-vous vous égarer dame Gaïélia… siffla Qrest.
-oui excuser moi je reprends mon récit. Miridion le grand roi de l’âge d’or du Darshan. Il à beaucoup aidé à la construction du Darshan après la disparition de l’ancien empire Natssameya, le plus grand roi que la terre eut porté à ce jour en tout cas.
Orlowin eut un regard triste mais s’encquit de la suite.
-néanmoins, ce n’était pas l’avis de tout le monde, le Darshan prospérait tandis que les autres rois nourrissaient une jalousie et une rancune inégalé envers ce roi qui rendait son peuple heureux. Ils auraient pu en faire tout autant, ils en avaient le pouvoir, mais vous les humains, avient besoin de prendre aux autres ce qui est pourtant devant vous…Est-ce parce que c’est si compliqué de l’acquérir où de commencer de zéro que vous vous dites que c’est en volant aux autres ce qui est déjà fait que ce sera plus facile? Bon je pense que c’est typiquement humain. Le système de guerre était né. Loferen l’empire humain le plus proche du Darshan déclara une guerre qui déchira pendant quarante ans ses terres. Pendant ce temps là, l’épée se perdit dans le tumulte, Miridion avait un fils, il se nommé Pressone. Le roi ne se découragea pas et se battit aux côté de son armée. Pressone n’avait que seize ans et était aux commandes du pays resté en arrière. Je restait à ses côtés pour l’épauler, les années passées et sous mes conseils, il devint le second roi qui ramena l’âge d’or en ces contrées, tandis que la guerre se terminé, et que l’on rapatrié les morts en terre consacrée. Aucun des deux peuples ne put se considéré vaincu, ni gagnant. Les deux roi étaient morts dans un combat épique. Les choses reprenèrent leurs places comme si cette guerre n’avait servit à rien. Chacun rentra chez soi et fit comme si de rien n’était. Les autoroutes célestes reprirent leurs cours. Le boycott des marchandises prit fin. Et Pressone avait maintenant dans les cinquante ans. Je le quitta quand son royaume fut au plus haut, je décider de me battre pour mes convictions, pour ma morale. Les humains en on, mais je trouve qu’ils l’utilisent mal et à des fins égoïstes. Je suis devenue mercenaire, mes expériences en tant que garde du corps du roi me propulsa et ma renommée dans tout les pays fut gloire. Mais je m’attirait beaucoup d’ennemies, alors pendant près de cent cinquante ans je me suis réfugiée dans Bregnion.
-comment?… Orlowin ne finissa pas sa phrase, il était évident que Gaéïlia avait eu l’occasion de toucher l’épée au retour du cadavre du roi en ses terres. Mais comment l’épée ne la fit pas porteuse à ce moment là?
-je sais à quoi vous penser. L’épée est source de cauchemar, elle vient d’un cauchemar fait par l’enfant. Elle ne peut me choisir comme porteur puisque en un sens je n’existe pas dans ce monde.
La perplexité flottait dans toute la bâtisse de pierres et le froid qui s’engouffrait démontrer que la nuit été tombée depuis deux bonne heures.
-ainsi sir, vous êtes née. Près de cent cinquante ans après votre arrière-arrière grand père, Miridion lui-même. Vous êtes de la lignée de ces grands roi qui réussirent à changer la face du monde. Vous avez toujours ce pouvoir, c’est pourquoi je suis venue vous voir, pour ranimer la flamme de l’empire du Darshan qui me tient tant à cœur. Il ne doit pas s’écrouler maintenant. Le territoire de Mosétamie* est encore loin de vous. Vous devez sauvé votre peuple, la régression n’est pas pour maintenant… jamais.
Son discours finit, elle refit une révérence. Ils la regardèrent se cambrée ainsi, et se demandèrent si la forêt ne l’avait pas réellement rendu folle, seulement les symptômes du brouillard de Begnion n’était en aucun cas la mythomanie ou des hallucinations aussi précises. De plus elle les avait retrouvés ici, alors que les gens se perdent, finissant par se suicidaient du aux hallucinations de monstres les dévorant, ces gens deviennent dangereux, et Gaïélia les aurait sûrement déjà attaqué si elle avait été folle. elle été calme et pondérée. Son discours bien que farfelu était bien exprimé. On ne pouvait s’y trompé. Cette femme disait la vérité. Le froid se faisait de plus en dru et la fatigue commençait à se lire sur les visages. Orlowin ordonna à Prëlirrin de faire préparé une paillasse pour la mercenaire, ici même dans la bâtisse. Ils se couchèrent tous dans la salle du trône qui faisait office aussi de chambre à coucher. Ils s’endormirent tant bien que mal après le récit fabuleux qui leurs avaient été conter. La nuit promettais d’être agité pour tout le monde, et demain serais un autre jour.
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 15:57

5. Un nouveau matin.

Magnataj se réveilla mais ne fut pas le premier. Gaïélia était en train de fumer sa pipe assise sur le rebord de la seule fenêtre présente; filtrant les rayons du soleil perçant la brume entrant dans la pièce. Gaïélia avait les cheveux d’un noir de jais et les yeux marron foncé. Elle présentait une allure de guerrière et avait une tendre féminité qui ressortait de son charisme de meneuse. Elle avait fait un exploit démesuré hier, pour raconter toute son histoire. Elle parle peu, sûrement la sagesse de l’âge, même si elle ne faisait pas ses siècles. On lui donnait au premier coup d’œil vingt six ans et sa force et son endurance n’été pas entamé par son vécu. Magnataj fut comme hypnotisé par cette vision du matin, une beauté enveloppant de sa seule cape grise regardant vers le ciel la cime des arbres qui gardait la brume au sol.
Toujours gardant les yeux rivés sur les arbres elle lui adressa un bonjour quelque peu fatigué par la nuit passé sur la pierre. Magnataj s’assit sur le sol contre le pan de mur de la fenêtre sous elle.
-réveillée depuis longtemps?
-quelques temps.
-quelle est la suite des événements?
-eh bien si vous m’avez cru, et cela j’en doute fort face aux regards que j’ai du subir hier pendant mon récit, nous irons en quête d’alliés dans le sud, prêt à se battre pour redorer le blason et laver l’infamie faite au peuple du Darshan.
-alors c’est une guerre?
-appeler cela comme vous voulez, en attendant il faut être prudent et discret, ce qui n’est pas vraiment le fort d’une guerre.
-oh oui j’en sais quelque chose, il faut être efficace et tactique. Je connais un bastion de mercenaires au sud-ouest d’ici, ils pourront s’allier à nous si je leurs parlent.
Elle se tourna en sa direction, se désintéressant tout d’un coup du spectacle qui lui été donné de voir.
-des mercenaires vous dîtes? Comment des gens tels que eux voudraient s’allier aux généraux du Darshan? Ce n’est pas leurs guerre après tout. Ils n’en en que faire et vont vous coûter une fortune!
-c’est donc là que je commence mon récit n’Est-ce pas?
Gaïélia fut intriguée.
-avant d’être un des généraux du roi Orlowin, j’été mercenaire dans ce bastion… mais il y à bien longtemps. Ceci étant dit ils ont une sorte de dette envers moi. Ils ne pourront pas refuser.
Des grognements de réveil se fit entendre à l’autre bout de la pièce et Joshiess se réveilla se plaignant du mal que conférer le sol à son pauvre dos.
-ne vous méprenez pas, c’est un grand enfant. Et il est toujours comme ça. Se plaint tout le temps, il est fatiguant parfois. Magnataj sortit du tabac et demanda s’il pouvait fumer sur la pipe. Gaïélia la lui tendit lui expliquant qu’il devait y portait une attention toute particulière s’il voulait toujours se réveiller demain sans se plaindre de la nuit. Joshiess les rejoint non sans un sourire admiratif porté vers Gaïélia.
-bonjour! Raconter nous encore un bout de l’histoire, vous avez du occulter certains passages croustillant n’Est-ce pas?
-quel âge as-tu?
-dix-neuf ans m’dame.
-Joshiess! Qui t’as éduqué bon sang?! On ne parle pas comme ça.
-pardon Magnataj. Il baissa les yeux tout pénaux de sa hardiesse soudaine.
-je n’ai rien d’autres à ajouter, du moins pas pour l’instant. Se désolé Gaïélia, nous allons attendre que les autres se réveillent puis partir vers le bastion de …
-Mistren. Compléta Magnataj.

6. En route vers la bastion de Mistren.

Après s’être préparé pour se mettre en route vers le sud-ouest, les six protagonistes de notre histoire s’arrêta à trois heures de marche dans une clairière dégagée, où seul un rayon de soleil passé à travers l’épaisse brume pour se déposer sur l’unique fleur de la clairière. C’était une violette sombre, dont le soleil révélait la beauté et le somptueux velours. Joshiess parut étonné que la vie puissent encore exister dans cette forêt et Gaïélia lui répondit avec douceur que ce n’était pas la seule choses insoupçonnable qui peuplait cette zone. Joshiess se leva et partagea l’envie pressante de se remettre en route pas trop tardivement. Lui répondant d’un sourire un tantinet moqueur Gaïélia comprit son angoisse de se retrouver nez à nez avec quelques monstres qu’ils soient, puis ils se remirent en route après s’être restauré. Après deux bonnes heures de marche sans parler, ils arrivèrent à l’orée de la forêt et pu y voir pour la première fois depuis longtemps le vrai visage de Bregnion, une plaine verdoyante resplendissante de lumière, une douce brise gonfla les cheveux et les cœurs. Joshiess s’élança à toute allure vers les hautes herbes. Qrest se présenta au roi et fit une révérence, comme pour s’excuser de l’attitude qu’il allait avoir, puis suivit Joshiess pour se rouler dans les hautes herbes fraîches et sèches. Cela faisait si longtemps qu’ils n’étaient pas sortit de la forêt, et ils étaient si jeunes.
Ils prirent leurs temps pour observer ce dont-ils avaient été privés depuis si longtemps. Le soleil baignait la vallée et illuminait la rosée qui embaumait l’air de son frais printanier. Une telle vision embaumait leurs âmes d’enchantement et de vaillance. Ils prirent la route plus heureux et plein de courage qu‘ils en étaient partis. Leur voyage ne faisait que commencer et ils n’avaient pas idée de ce qu’ils rencontreraient tout au long de leurs aventure. Ils arrivèrent après deux jours de voyage au bastion de Mistren, et leurs gaieté s’évanouie en un clin d’œil. Ils s’était passé quelque chose. Le paysage était lourd de gros nuages noirs et le chemin avait été bouté par des malandrins, brûlant l’herbe sur leurs passage. Que s’était il passé dans la région? Le bastion était en vu, et il n’en restait qu’une haute tour penchée, et le sol épars de pierres et de cadavres. Tout n’était que ruines.
Magnataj se détacha du groupe et courut vers ce qui avait été la flamboyante de Bregnion.


_______________________________________________________________________

la suite bien plus tard lol

*le territoire de la mosétamie, appelé communément territoire des morts douloureuses.


voila je ne vous en voudrez pas si vous ne le lisez pas mdr je vous comprendrais même !!! ^^ en attendant heru ton écrit tend plus vers un poême mais il est très beau quand même. ^^
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Jan - 15:03

Voila un texte a lire a voix haute pour les sonorites ... n y cherchez pas de sens ca vous donenrait mal a la tete ...



Je ne voulais pas écrire ces mots, mais j y ai été force. Force par mon ego, pour fuir la réalité.
Je
sentais des picotements dans mes bras, je savais ce qui arrivait la :
je sentais que mon esprit partait du rationnel et arrivait je ne sais
ou, ma plume comme du miel coulera jusqu au bout, la ou Hiri est reine,
la ou l inspiration prime, la ou les sentiments, même la déprime,
deviennent tous purs et pires, c est dur a dire, j ai mal je transpire.
Ma
main virevolte secouée de spasmes électriques ; ma plume critique sous
tous ces volts s'agite et s envole dans un vol magique.
Ma pensée
dépasse le réel, elle est même dépassée, je voyage dans mon âme, mon
esprit et mon corps, encore du coq a l’âne, un texte en désaccord avec
la vie, ne me réveillez pas, je vous en prie.
Les mots coulent sur
le papier, plié, roulé en boule, il finira dans la poubelle, Dieu ce
que cette plume est belle ! J’écris de tout mon coeur, j écris le coeur
d un cri, la vie m écœure, mais je prie que dans quelques heures j en
sois sorti.
Fausse déprime, fausse rancoeur, la ou le bonheur prime, j en pleurs.
Je
raconte mes pensées, a la vitesse de la lumière, la plume ne fait que
passer dans mon esprit de plus en plus clair. Cela donne un charabia
bizarre, mais l art n a pas d ordres, juste le hasard, je ne vais pas
en démordre.
La musique m accompagne dans l envolée lyrique, c est mon don, c est mon bagne : l obligation rythmique.
Que
faire de la prose, prenons plutôt les vers, on les prend on les pose on
y met notre lumière. Peu importe la couleur l essentiel c est la
saveur, toujours ce miel qui coule pendant des heures.
Je vais poser
ma plume, mon esprit se rallume, je vais donc atterrir sur la chaise de
mon bureau, je vais lire et haïr ce texte plein de ces mots que j ai
une fois pense de tout mon être, je devrais songer a m y remettre.
La fin du texte arrive, je touche enfin la rive, esprit reviens moi, attends moi j arrive ...
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Jan - 10:50

admiratif

quand quelqu'un réussit à expliquer l'état dans lequel on se met à l'écriture. je le prend d'une manière générale soomme toute avec le sourire, c'est un état que moi j'aime bien. et tu sais très bien l(expliquer, le tout avec rythme ^^ trop fort ce heru!!!

ange
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Jan - 22:29

Merci, je suis juste decu de pas savoir ecrire plus vite, dans ces moments la mes pensees vont encoreplus vite que d habitude, j ai du ecrire ce texte en 2 minutes chrono lol, ca m a fait plaisir de constater que je reflechissais en rimes et en sonorites lol
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Jan - 15:30

moi ça va j'ai acquiert une dextérité au clavier qui fait que mes pensées sont plus ou moins "jetées" sur l'écran, par raffale lol. bien que j'en perdes quelques unes, jai une exellente mémoire courte. lol
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Jan - 20:41

Bon je me lance avec deux textes écrit par moi :


1

Lumière

1-Le trou

"Ce jour-ci, nous inaugurerons enfin ce trou !" était depuis 2 ans déjà,le mot d'ordre de la direction.
Effectivement, nous avions pris 2ans de retard dans les travaux de l'édiffice et la pression avait poussé le chef de chantier à demmisionner.
L'équipe de direction me désigna donc pour prendre en charge ce poste avec une augmentation de salaire en prime.
J'entamai alors une journée de travail comme les autres.

La foreuse creusait, j'avertissais le grutier de la rafale arrivant par le Nord et j'entamai la surveillance du puit.
En effet, cet édifice était le fruit de plusieurs années de recherches scientifiques qui avait permis la découverte d'une substance très énergétique dans le magma d'une certaine zone. Notre boulot était de sécuriser la sortie du magma et de creuser jusqu'à l'atteindre.
La foreuse creusait. Lorsqu'un bruit sourd se fit entendre. Les capteurs indiquèrent que la foreuse venait d'être gravement endommagé. J'actionnai l'extraction de la foreuse. Et ce que je vis à l'extérieur à ce moment la me parut complètement loufoque, inimaginable, impossible. La foreuse avait été littéralement fauché en largeur sur sa moitié à peu prés.
Après l'achat d'une nouvelle foreuse gigantesque (environ 50 mètres de diamètre et une longueur inimaginable), nous décidâmes de recommencer à creuser en rajoutant des caméras sur la fore.
Cela faisait une heure que je scrutais l'écran de contrôle des caméras.
Quand, tout à coup, le même bruit sourd se fit entendre. Puis une lumière aveuglante vint frapper mes paupières. La lumière fut si forte que l'écran plasma des caméras laissa sauter quelque pixels. Lorsque ce carnage prit enfin fin.
Plusieurs heures plus tard, je me retrouvais devant l'équipe de direction avec en tête la demande de descendre avec une équipe de professionels dans ce trou afin de percer ce mystère. 2 foreuses coupée nettes c'était humain.
Après une interminable discussion hiérarchique, ma demande fut accepté. Et le lendemain, je me retrouvai devant le trou.
Nous descendons en prenant toute les précautions . Nous exécuterons une descente en rappel.

-5 mètres : Il fait déjà froid. Nous sommes accrochés à une corde chacun, non deux. Nous dévalons les parois de béton.

-150 mètres : Le froid est intenable, la pression aussi. Toujours rien.

-1000 mètres : La pression me fait étouffer. Les autres sont habitués. Et toujours rien.

-2000 mètres : "Vous n'avez rien entendu ?"
- non, répondent les 2 professionnels.
Lorsqu'un vacarme assourdissant vient accabler nos tympans. Le bruit est horrible, c'est un mélange de crissement d'une craie sur un tableau au bruit de mille moteurs camions. La lumière des spots en haut s'éteint subitement. J'entends quelqu'un crier de toutes ses forces. Le vacarme se mêle au noir. Je deviens fou . Des cris surgissent comme des grêlons. J'entends quelqu'un se cogner la tête puis encore un cri. Le vacarme fait exploser nos instruments,seules les lampes résistent mais elles ne marchent plus.Je tremble. Quand, soudain, le calme se fait. Seulement un bruit rauque. Un bruit saccadé. Mon souffle. Et un battement rythmé et continu. Mon coeur. Je suis vivant.
Mais,à peine le calme fait, une lumière éblouissante jaillit du fond du tunnel. Je ne vois rien. Tout m'est aveuglé. Ca brule. Elle engloutit l'ombre. Conquiert des mondes sombres. Brule le noir. Fait éclater le monde d'une lumière blanchâtre.
Après l'ombre, la lumière. Lorsque la lumière s'arrête. Il refait sombre, si sombre. Mais la lumière revient. C'est ma lampe. Elle éclaire quelque chose. Sur le mur. Des traces de griffures, du sang, ... et plus de compagnons. Ils sont tombés ! Leur fils ont été sectionnés ! Mais déjà, mon regard est captivé par une inscription sur le mur. Ecrit avec du sang, est inscrit "Toujours plus bas". Il faut descendre. Un élan déhéroisme s'empare de moi. J'irai jusqu'au bout ! Je saurais le secret du trou . Les piles de ma lampe ne marchent plus. Tout est si noir.

2-Noir

Je ne vois rien. Il fait si sombre. Mais j'entends, j'entends mon coeur battre et mon souffle. Cela fait tellement de temps que je suis descendu... Je décide de m'arrêter dormir. Je suis suspendu dans le vide et j'ai oublié ma vie. La haut. Je dors maintenant. Cela devait bien faire 12 heures que je m'était assoupi qu'un simple bruit me réveille. Un rire. Un rire de fille. une lueur au fond du tunnel. Une lueur imperceptible pour les humain de la surface vu qu'il sont habitues a la lumière. Et me voila replonge dans le noir. Captive par la lumière souterraine. Tout mes sens s'en retrouvent décuplé. Je descends dans mon tube de béton , seul. Le froid a regagne son territoire. Il fait noir, il fait froid. Mais une chose me captive, c'est la lumière au fond du tunnel.
Je descends encore et toujours. Toujours plus bas. Les secondes se comptent comme des heures. Lorsqu'un bruit vient troubler cette descente. "Poum,Poum". Mais... mais... C'est... le sol ! Il y a un sol ! Heo ! Venez me chercher ! Je deviens fou ! Venez ! Je tâte le sol en auête de nourriture. Mes pieds sont engourdis. Je suis trop longtemps resté suspendus dans le vide. Et je meurs de fin. (c'est la version originale... mais quelle faute quand même...1a8) Mes Mains sentent quelquechose d'étrange. Ca ressemble à de la viande. Mais mes dents raclent quelque chose de dur. Un... un ongle ? Mais c'est un doigt humain ! Je le lance de toute mes forces. Puis je me mets à genoux. Je pleure. Lorsque quelque chose tombe sur ma tête. Je pousse alors un cri d'effroi de toute mes forces. Ce qui vient de tomber... c'est ma corde. Elle a été sectionné . Plus aucune chance de remonter. Je me cogne alors la tête contre les murs. Encore et encore. Lorsqu'à une énième tentative, ma tête passe première dans un trou. Une... caverne ?

3-La caverne

Dans cette caverne, il y a un chemin. Je le suis. Je suis le tunnel . Quand, subitement, la lumière du fond du trou se rallume. Je la suis. Je me précipite vers cette lumière. J'y cours. De toutes mes réserves. Je trébuches . Je me relève. Je suis fasciné. La lumière...
Mais... au bout du tunnel... il y a un feu...

Vborgn prend son calepin et note : "les humains sont atirrés par la lumière." L'hu,ain qui gémit l'ennuie. Il le prend par ses tentacules, le sort de l'aquarium qu'ils ont nommé Terre et le jette dans d'après ce qu'il avait compris du language humain la lumière.
Je brule et mon âme s'envole.


Et une autre :

2

En 2030, il n'y aura plus de livre. Cette phrase, je l'avais déjà entendu. Mais c'était il y a fort longtemps. Car maintenant, en 2045, c'est vrai, il n'y a plus un seul once de livre. Nul part. Tout c'est passé tellement rapidement que certains ont eu du mal à comprendre. Loin de l'Europe, dans une bibliothèque asiatique, un lecteur remarqua un détail étrange dans les lignes d'un livre qu'il s'apprétait à emprunter. Il manquait une lettre. Puis, lorsqu'il le rouvrit, il ne manquait plus une lettre, mais deux lignes. Le landemain, 3 pages avaient disparues. Puis 2 chapitres entiers. Le lecteur, dans une rage difficilment retenue, entreprit de ramener son livre à la dite bibliothèque. Puis il en emprunta un autre. Qui, au bout d'une semaine, fit preuve du même symptome. Il le ramena, et prit la précaution de vérifier l'intérieur des livres avant de les emprunter. Il se rendit vite compte que tout les livres de la bibliothèque présentaient le même symptome. Les lettres disparaissaient. Puis, 2 ans plus tard, ce ne fût plus des chapitres qui devinrent blancs mais des livres entiers. Jusqu'à ce que la bibliothèque fût entièrement remplie de livres à pages blanches. Le lecteur entrprit alors de voyager jusqu'à un village voisin pour emprunter un livre. Le même phénomène se produisit à la même vitesse. Agacé de cet étrangeté, le lecteur voyagea dans un autre pays, la France... mais le même phénomène se produisit. Puis, le phénomène, prit de l'ampleur au fur et à mesure que le lecteur voyageait. Il esseya 30 années de sa vie de trouver un livre qui ne se transformerai pas en page blanche. Vainement. Plus il voyageait loin, plus le virus se propageait. Bientôt, tout les continents furent contaminés. Plus un seul livre ne portait des lettres d'imprimeries. Mais, un jour, le lecteur ouvrit sans réél espoir un livre... ce qu'il vit de marqué dessus le tua net. Crise cardiaque. Car sur ce livre était marqué : "C'est toi le virus, couillon !".



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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Jan - 22:03

franchement la première j'aime bien. la fin, moyen, déja vu ^^ peu original mais en meme temps il y a un effot de narration, et franchement pas mal. la seconde je la lirais plus tard pas le temps ^^(mais vraiment cool)
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:27

Bon une ébauche de longue nouvelle :

La révolution humaine

1- Mise en œuvre
En ce mois de décembre, il fait froid. La glace a recouvert la douce et verte herbe, la neige a incrusté le maintenant solide sol, les insectes sont tombés dans un coma temporaire et les mammifères hibernent. Sauf une race. Des mammifères assez impressionnants, ayant au fur et à mesure développés une intelligence presque aussi complexe que la notre, les humains. Les humains, oui. Ces êtres de toutes les légendes, qui se promènent dans des villes aux gazs toxiques, qui détruisent leur planète, qui tuent leurs bétails dans des chaînes industrielles, qui se font soigner pour ne plus être obèse en se déclarant pour les droits de l'homme et les récoltes d'argent humannitaires . Ces humains qui se sont donnés des devises projetés dans le futur pour ne pas devoir les subir au présent : « tu ne tueras point ». Ces humain qui se voient souffrir mais qui ne réagissent pas, de peur de souffrir à leur tour !
Mais, au delà de cette façade de fainéantise, au delà de cet égoïsme essentiel humain, se cache une véritable machine qui est à peine enclenché. Les humains n'en sont pas encore conscient mais ils sont l'arme de demain... ils sont le virus du système immunitaire intergalactique. Prenons pour exemple la ville de Paris. Au delà des parisiens à proprement parler, observons certains spécimens tout du moins intéressant. Prenons celui-ci , là. Lui, il va changer son monde. Plus tard, dans le futur. Mais il ne le sait pas encore. Normal ! Seul notre race le sait !
Il se nomme William. William Ralph. Il est né d'une famille aisé dans la banlieue de Paris. Mais ses relations familiales ce sont très vite dégradés au point qu'à 17 ans, il claqua la porte en laissant ses géniteurs et leurs enguelades . Puis, il a écrit des romans. Un éditeur l'as lu et l'as publié. Il est devenu très célèbre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et a ainsi attisé tout les regards des critiques. Quelqu'un a dit : »on reconnaît un jeune génie au nombre d'imbécile qui l'entoure. » cette phrase humaine c'est révélé juste pour ce cas. Effectivement, conscient de son pouvoir, William a commencé a inclure des idées nouvelles, de bases spirituelles dans ses histoires. Puis, une grande communauté de lecteurs le rejoignirent dans des forums qui commencèrent à fleurir sur le net de façon assez phénoménale. William donna alors charge à un de ses associés de réunir tout ces groupuscules sous une bannière d'un nom précis : « La RPLEH » ; comprenez La Révolution Pour L'Évolution Humaine. Oui, par la spiritualité, William eu l'idée de monter une révolution de visionnaires afin de renverser les systèmes marginaux de sons temps.
Tout se passa assez lentement au début. Mais le phénomène pris de l'ampleur et la révolution parvint à réunir plus d'un million d'internaute dans le monde entier. Puis, finalement, un parti politique Anti-Politique fut créer portant pour nom Le PREH , le parti révolutionnaire pour l'évolution humaine. Qui commença à gagner en popularité. William eu vite fait de devenir une personnalité importante revendiquant la non-violence, le respect de soi et le respect des autres, la sainteté d'esprit et le concept de communication absolue ou tout le monde pourrait émettre des idées écoutées par tout le monde. C'était un prophète moderne prônant des idéaux plus que pacifistes. Le monde idéal par la révolution tranquille. William devint une personne très importante mais fut aussi la cible de plusieurs attentats contre sa personne par des militants d'un nouveau mouvement. Le MPD, le mouvement populaire démocratique qui prônait la démocratie, le partage des pouvoirs, un système hiérarchisé , que rien ne bouge, c'est très bien ainsi prônaient-ils. Ils démentaient les paroles du « prophète » en disant leur version des faits, son système idéal serait, selon eux, un système anarchiste, violent et voué à se transformer en dictature tyrannique.
Mais, vient le jour ou ces idéaux franchirent les frontières françaises puis s'éparpillèrent dans le monde qui fut ainsi divisés en deux fronts, ceux qui veulent que sa change et ceux qui préfère que ça reste ainsi. Et les attentats se multiplient, et les morts aussi. Le « prophète » commence à en avoir assez. Et, il se présente aux prochaines élections présidentielles françaises. Il sera élu. Et, le MPD se transformera en FRF le front radical français. Bien sur, le mouvement pacifiste prend de l'ampleur assez rapidement dans tout les pays. Sur 50 pays touchés, 45 ont un président du PREH. De nouvelles mesures sont prises au siège international de l'ONU pour contenir le mouvement. Mais rien n'y fait. L'ONU décide alors de se dissoudre. L'ONU reste une organisation à économie de marché, de concurrence , de guerres; alors qu'une nouvelle organisation naît, l'OEHM, l'Organisation pour l'Évolution Humaine Mondiale. Mais , tout commence à aller mal. Des tensions se créent entre membre des deux organisations mondiales , tensions économiques d'abord puis, viennent des tensions militaires. L'ONU envahit préventivement à un « mouvement révolutionnaire sanglant » l'Allemagne, pays pacifiste. La nouvelle commence à circuler à toute vitesse parmi les pays membre de l'OEHM, c'est la panique. Le président du conseil, William Ralph, prononce son verdict, ne pas attaquer pour mettre son ennemi dans le tort, lui-même. Certains pays membres même de l'OEHM commencent à douter de la politique pacifiste de William.
Nous sommes dans un mois de Juin, il fait chaud, chaud au point d'assécher des mares, des rivières. Une pellicule de chaleur recouvre le monde.

2- Tensions

C'est la panique dans les bourses, dans les assemblées politiques, c'est la faillite, la division du monde en deux blocs politiques opposés politiquement. Deux mondes en côtoient un. L'Allemagne est sous occupation ennemie. Puis, les Etats-Unis, pays membre de l'ONU, envahissent la Grande-Bretagne. Un conflit interne ronge le sol Américain. Puis, l'Etat se transforme en dictature tyrannique. La Grande-Bretagne , sous contrôle Américain, est régie par son système. La Guerre éclate en Juillet. Tout le monde s'y attendait. L'ONU envahit le Sud de la France. La France répond mal à l'assaut et est fortement affaiblie. Une menace nucléaire refroidie toute ardeur combattante. L'OEHM décide de barricader leurs pays utopiques et des boucliers A-nucléaire sont construit. Ainsi que de grandes palissades ultra-résistantes sur leurs frontières.
Personne ne sait alors plus ce qu'il se passe dans ces pays utopiques.
Maintenant, regardons ce qui se trouve dérrière ces ridicules palissades. De la Terre. Zoomons. Des maisons. Zoomons. Des humains. Zoomons. Des cellules. Zoomons. Des agents chimiques. Zoomons. Des molécules. Zoomons. Des atome accompagnés de leurs électrons. Zoomons toujours. Des noyaux d'atomes entourés de matière vide. Zoomons. Des mondes bulles. Prenons une de ces bulles et zoomons. Des univers. Zoomons. Des galaxie. Zoomons. Des étoiles. Zoomons. Des planètes. Zoomons, une couche de gaz protectrice. Zoomons encore. Des nuages. Zoomons. Des océans, dans lequels flottent des terres. Zoomons. Des nids cubiques. Zoomons toujours. Des êtres vivants intelligents. La machine ne peut zoomer plus. La découverte que vient de faire la France est inimaginable. Des mondes embriqués dans les mondes. Des mondes bas. La révolution humaine aura quand même servit à cette formidable découverte. Mais, y a-t-il possibilité de ommuniquer avec ces mondes ? Comment faire ? William trouvera la solution.
Bien. Ces humains viennent d'accomplir sans le savoir un énorme pas vers l'évolution de leur conscience. Ils ont pris connaissance des mondes embriqués. Et, forts de cette connaissance, ils vont enfin pouvoir accomplir leur mission première. Découvrir la limite du dessus et la limite du dessous. Pour cela, ils vont devoir contacter les mondes.
3-Le contact.

Par la méditation ! Oui, la méditation permet de sortir de son corps et de voyager sur les fils de la pensée et des idées. C'est cela la solution. On ne peut voyager que sur ce qui est connu. Maintenant que les mondes bulles sont connus, il ne reste qu'à toruver des moines qui pensent aux mondes-bulles pour pouvoir les visiter. William met leur emplacement à Paris. Capitale de la France pacifiste. Le premier envol à lieu ce jour de septembre, à l'aube.
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RosenoirE
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 3 Fév - 14:52

mmm pas mal. mais je ne l'aime pas. trop; rha trop je sais pas, mais il manque un truc on à une impression de déja vu (par contre l'idée des mondes imbriqués est géniale il y a matière a faire sur cela Wink) continu tu ira loin.

allez une petite merde que j'ai pondu il y à pas longtemps et qui n'est pas finie qui ne le sera surement jamais lol

____________________

-On ne se retrouvera pas dans cette vie là, alors que désire tu?
-toi, toi, je ne veux que toi, je ne désire rien d’autre que de me sentir vivante à tes côtés,
-alors tu sais ce qu’il nous reste à faire.
-mais ça je ne peux pas le faire… tu le sais, je… j’ai peur…
-on à tous peur de quelque chose. Mais parfois il faut regarder bien en face pour comprendre notre peur et la dépasser.
-alors laisse moi mourir dans tes bras.
-si c’Est-ce que tu désire plus qu’autre chose.

Les larmes coula sur ses joues froides et tandis que la neige les couvraient déjà, il transperça son corps la serrant dans ses bras, de sa dague, qu’il retourna vers lui-même, se crevant les yeux avant de s’enfoncer la lame dans le cœur.
Ils tombèrent l’un et l’autre en poussière mélangé, et ce fut le début d’une fin.

Last blood

Il se cachait maintenant depuis deux lunes dans l’abbaye de Montmartre. Si une créature tel que lui avait pu demeurer en ces lieux dupant le seigneur lui-même sur sa nature, il était prouvé mainte et mainte fois que ce soit disant seigneur n’était qu’imagination de prise de privilèges de l’église sur le peuple. Mais il s’en moquait, tant de lunes sont passés depuis cette nuit que le temps recule comme d’un ennui mortel sur ses pas. L’homme étrange était tout de noir vêtu et se faisait passer pour un voyageur venant du sud à l’itinéraire douteux. Les moines pleins de compassion et de sang du christ, l’invita à se restaurer et à dormir leurs ouvrant toutes grandes les portes, une nuit de neige particulièrement froide; le moine divaguait et se formaliser à reprocher au voyageur d’être si peu vêtu par une nuit pareil. Il lui sourie puis retourna d’un petit trotte ment à son orgie à « la gloire de notre seigneur », le vampire passa la tête par la voûte décrépite, là des dizaines de moines et de nonnes levés leurs verre et se délecter en une prière du vin spiritueux. Il croisa le regard d’une jeune nonne qui s’enfuit la tête dans sa bure visiblement gênée.
-que leurs âmes prennent l’envol qui leurs ait du et que le seigneur dans son infinis bonté les accueille comme autant de pèlerins des temps anciens, absout de tout pêchés.
-Amen
Les moines prirent leurs coupes et les vidèrent en une seule fois. Décidemment il était tombé dans une abbaye particulière, un verre honore chacun des morts de ce temple. dans un bruissement de tule il recula pour s’échapper de cette scène, puis regagna un appartement qu’il pris pour dormir, il tira les morceaux de tissus qui faisaient office de rideau, les carreaux était plutôt mince, une chance pour lui. Les lieux reflétaient une chose très sombre de nuit.
-vraiment! un endroit merveilleux!


Chapitre 1
Il se réveilla par l’appel du moine Géarge, il s’habilla de ses vêtements naturels et s’encquit du petit déjeuner prit dans la grande salle à une table seul réservé à l’étranger. Une nonne se dirigea vers lui avec une coupelle de soupe, qu’il accepta avec grand effort. Il lui sourit plongeant son regard dans le sien, la nonne lui rendit son sourire puis s’échappa de la grande salle.
Le soir venu il se promena dans les jardins, dont il avait la charge en arrivant ici, pour se justifier de son travail de nuit, il expliquer qu’on laissait les gens s’occupait d’eux seul le jour, mais que la nuit on devait prendre soin d’eux et les entretenir dans leurs sommeil, tout comme les roses. Les moines s’entichaient jours après jours de ce pèlerin peu commun mais à la bonne parole et mangeant peu. La seule chose qu’ils pouvaient lui reprocher était de bouder le sang du christ pour un autre nectar, plus doux et plus sucré dont il taisait l’origine. Les moines déploraient chaque jours plus de morts, mais il mettaient cela sur le compte de leurs fautes et du vin, le seigneur les punissant bien pour leurs péchés. Mais chaque soir il se retrouvait dans ces jardins, et chaque soirs une nonne dont le sourire avait fait sien, le retrouver pour recevoir le baiser de la mort, la terre se gorgeait du sang restant, et les jardins n’eussent jamais été aussi magnifique.

Chapitre 2
Il déplora de devoir partir un soir de printemps, ou l’ennui l’avait rattrapé avec les heures qui passaient, il partit comme un voleur ne laissant de mots, ni de remerciements à personne. La nouvelle fit grand bruit mais il était déjà loin dans la campagne quand ils l’apprirent. Il est dit qu’ils retrouvèrent les corps de plusieurs pratiquants sous les pieds de rosiers dorés. Il s’horrifièrent et se flagellèrent deux fois plus de cet trahison au seigneur et de leurs fautes, principalement celle de n’avoir su voir plus tôt le monstre qu’ils avaient pris sous leur toit. Ainsi l’enfant des anges Caïnien vêtu de son épais manteau d’hiver sombre tombant à mi mollets prit la route pour la grande cité de Prague, ou il pourrait peut-être braver son ennui. Il rencontra durant des années nombre de gens au détour des rues. Tous plus pauvres les uns que les autres. Leurs sang n’était qu’un épais miasme nauséabond, et plus d’une fois il du recracher dans les égouts cet infâme breuvage. Il dut se résoudre à sortir de l’ombre et à se faire connaître au sein de la société bourgeoise, s’il voulait se nourrir convenablement à l’avenir. Il s’installa donc au sein de la bourgade et s’arrangea pour se faire tailler plusieurs pièces de complet avec haut de forme; il se rendait ainsi aux réceptions, donné par le conte Clovis le plus généralement. Ces fêtes semblaient être des sortes de réunions secrètes, toujours pleines de monde, noir de ces gens à qui l’on ne fierait pas qu’ils soient bourgeois étant donné que dans la ville; la plupart de ces invités ne sortaient pas, on n’aurait su dire s’ils venaient tous d’une famille ayant un nom, car les masques que portaient les convives ne permettaient pas de savoir à qui l’on avait à faire. C’était une ribambelle de couleurs toutes plus chatoyante les unes que les autres, ce qui lui fit immédiatement penser à la parade amoureuse des animaux, et il ne pu rejeter un profond sourire. Une vilaine grosse dame se frotta à lui quelques secondes, puis s’en alla beuglant contre un « pingouin »; il prit une flûte à champagne et alla dans un coin sombre de la pièce, histoire de pouvoir rester tranquille quelques instants et choisir son plat du soir. Mais toute cette décadence lui faisait peur. Les paysans et les déchets des rues; étaient sales sur eux, avait les traits durs, mais aux moins ils ne se roulaient pas dans leurs propres fanges. Où que l’on tournait la tête, les cris et les rires des putains de la bourgeoisie vomissait à ses oreilles, ils étaient à l’image de ces gens qui vivaient au dépens d’eux, à la différence près : eux étaient sales en eux, les traits fins, et se roulaient allégrement dans leurs champagne immonde, leurs sécrétions inodores et ils en riaient allégrement. Mais au moins ils mangeaient et étaient en bonne santé, ce qui constituait un met de premier choix.
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Hikuma
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MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Sep - 3:16

Une lettre

Un jour, je ne me suis pas levé de mon lit, j’y restais immobile, ne faisant pas un geste ; puis je me suis mis à larguer les amarres une a une. J’ai petit à petit glissé dans l’abime, n’espérant aucun fond. J’ai glissé et glissé sans tenir compte du temps ni du chemin parcouru. Un observateur extérieur n’aurait vu qu’une personne fixant le vide intensément, moi je contemplais rien d’autre que le chaos, tout et rien à la fois, je m’y oubliais totalement.

Finalement, une porte apparut devant moi, venant de nulle part, ne reposant sur aucune paroi, elle était juste la. N’ayant de toute façon rien à perdre, j’ouvris. Apres le foutoir pas possible qu’est le chaos, la vision que j’eus était presque révulsante : une salle immense d’une propreté éclatante dans laquelle s’alignaient des tables richement décorées, un grand feu de cheminée brulait au fond, autour de chaque table des hommes et des femmes assis dans des fauteuils moelleux dormaient. Je m’avançai vers la table la plus proche, et observai les invités endormis (je ressentais au fond de moi que cela était une fête ou quelque chose du genre). Je faillis m’étrangler de surprise…

Puis je remarquai que près de chacune des personnes était installé une sorte de moniteur, je m’approchai de l’un d’eux, l’étudiai, puis finis par tapoter dessus.

Fin de la vision, je me retrouvai dans mon lit, mais au fond de moi je savais… Oh oui je savais.

Voila quinze jours que je suis parti, enfin selon le temps de ce monde… Pour moi cela fait beaucoup plus longtemps… le temps et l’espace sont si relatifs dans le multivers… je ne reviendrai pas, désolé. J’ai commencé, je ne peux plus faire machine arrière, de toute façon je n’ai pas envie d’arrêter. J’ai trouvé le moyen de voyager…
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