Luin's World
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Le coin des écrivains

Aller en bas 
+5
petite fée
Niico
igli
angeparmislesanges
Heru-Luin
9 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeVen 13 Juil - 0:21

Ici vous pouvez mettre des textes que vous avez écrites, nouvelles, histoires, n'importe quoi Very Happy
(Milo ce topic est pour toi !)
Bon j'entamme avec un chtit truc (attention la plupart des gens trouvent ça barbant, si vous ne finissez pas le texte je vous en voudrais pas mdr) :

Les chroniques de l’Elfe Bleu – Voyage en forêt

L’Elfe Bleu marchait là, sur cette route un peu boueuse. Il avait plu cet après-midi, et maintenant que le soleil s’était couché derrière l’horizon, l’odeur des arbres et de la terre planait sur le sentier.

Cette forêt était vivante, elle lui parlait. Tout d’abord, le vent discutait avec les feuilles des arbres, produisant un bruit semblable aux vagues d’une mer calme venant mourir sur le sable, ce doux bruissement frais était aussi accompagné par les habitants de la forêt. Tout là-haut, les chouettes et les hiboux chantaient à la nuit comme le font parfois les loups, suivis par les grillons et les autres insectes nocturnes. Puis, venait le son doux des dernières gouttes d’eau qui tombaient des arbres.

« Quelle belle musique ! » pensa l’Elfe. Il avait raison, la musique sylvestre nocturne est presque magique. L’Elfe Bleu se mit alors à chanter un de ces chants de la nuit, lent et doux, un de ces chants qui ne nécessitent d’autre accompagnement que celui d’une forêt éclairée par Dame Lune. Il chantait, heureux et nostalgique, triste et serein, il sentait son corps vibrer au son de sa voix claire, il sentait les branches des arbres siffler d’un son grave quand le vent se faisait plus rapide. La Terre se joignit alors à la musique, non pas d’une façon que l’on aurait pu entendre, mais de par son chant silencieux que l’on peut seulment ressentir avec son âme. L’Elfe sentait que la nature chantait et il en était heureux. Il ferma les yeux pour mieux profiter de cette musique, de cet instant. Le son qu’il entendait était tellement mélodieux que des larmes se formèrent dans ses yeux, lui caressèrent les joues et vinrent mourir sur le sol.

Il continuait de marcher les yeux fermés, chantant et souriant à la nuit, quand il sentit que la brise qui venait lui effleurer le visage se faisait plus fraîche. Il s’arrêta de chanter et de marcher, puis il ouvrit les yeux ; il était arrivé à l’orée d’une clairière. Ici, l’herbe était verte et tendre, un petit ruisseau coulait gaiement en son centre, faisant entendre le doux clapotis de l’eau. Les arbres qui bordaient la clairière étaient droits et forts, ils formaient une ceinture protectrice autour de ce havre de paix. L’Elfe Bleu leva les yeux et dans le ciel d’un noir profond, il vit Dame Lune qui, ce soir, était presque parfaitement ronde, ainsi que des dizaines d’étoiles qui scintillaient pour saluer la visite de l’Elfe. Il avança vers le centre de la clairière. Là, le ruisseau se séparait en deux pour courir le long des flancs d’une roche longue et plate, puis les deux bras d’eau se rejoignaient après la pierre et l’eau continuait son cours comme si la pierre n’avait jamais existé.

L’Elfe sauta par dessus un bras du ruisseau pour atterrir sur la roche. Il s’allongea dessus, posa son sac à côté de lui, plaça une main derrière sa nuque et respira l’air frais : il était frais comme la nuit et l’eau qui coulait autour de lui ; cet air sentait aussi la terre, l’herbe, les arbres, la roche et l’eau qui était en train de se transformer en brouillard.

L’Elfe regarda le ciel, et il passa beaucoup de temps à regarder les étoiles : ces chandelles de la nuit. Il les regarda longtemps, observant la moindre d’entre elles, des petites étoiles blanches aux grandes étoiles qui semblaient changer de couleur : blanches, vertes, rouges, jaunes et bleues. Son attention fut particulièrement attirée par une étoile proche de la lune qui brillait d’un éclat magique, une lumière presque aussi blanche que la lune même mais qui n’éclairait que l’ange auquel elle appartenait. L’Elfe fut amusé par trois étoiles presque parfaitement alignées, celle du centre se trouvant pile au milieu des deux autres.

Puis, l’Elfe rêva comme le font les Elfes, il se rappela des histoires et des contes qu’il avait entendus, il se souvint de ceux qu’il avait vécus, et il pensa à celui qu’il était en train de vivre. Il rêva jusqu’à la fin de la nuit, parfois chantant, parfois pleurant de bonheur ou de tristesse, mais toujours souriant.

Le ciel passa du noir profond au violet, indiquant que Soleil se réveillait, puis du violet au rose, et le oiseaux se mirent à chanter le réveil du Roi. Encore une autre musique de la nature : les mésanges et les rossignols en jouaient la mélodie, les moineaux et les merles les accompagnaient et les coucous et les corbeaux marquaient le pas, tandis que les grives chantaient à leur guise les nombreux chants qu’ils connaissaient. L’Elfe, profitant de l’occasion, se mit debout sur sa pierre, et sur sa pierre il dansa. L’eau virevoltante autour de lui l’encourageait et dansait avec lui ; le ciel passa du rose à l’orange, et de l’orange au jaune quand le soleil se fit enfin voir par delà l’horizon.

L’Elfe prit alors son sac et marcha dans la forêt ; il y trouva des baies juteuses et sucrées qui lui ravirent le palais, et il but dans un ruisseau clair. Après avoir mangé et bu, le soleil était bien haut dans le ciel. Il monta à un arbre et s’assoupit.
Dans son rêve, l’Elfe Bleu marchait là, sur cette route un peu boueuse …

Heru-Luin


Dernière édition par Heru-Luin le Jeu 10 Avr - 0:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
angeparmislesanges
Habitué
Habitué
angeparmislesanges


Féminin Nombre de messages : 209
Age : 32
Localisation : quelque part au loin dans les cieux

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeVen 13 Juil - 23:50

pour moi c'est plus des légendes.... alors en voila une...


c'est
LA LEGENDE DE L'ENFANT ETERNEL

ptit clin d'oeil à heru
Wink

au commencement était le vide
non pas rien mais un tout désorganisé
ce rien était le chao
et dans ce rien, un petit garçon
juste un, enfant de Sieur Univers et de Dame la Vie
un etre comme vous et moi
un enfant de quelques années
l'Enfant qui était
l'Enfant qui pensait
l'Enfant qui revait
celui qui, seul, existait
un jour qu'il dormait paisiblement
il ouvrit les yeux, et fut ébloui par des couleurs vives, lorsqu'il les rouvra quelques instants plus tard, a l'endroit encore illuminé de leur clarté, était apparu un coffret en bois, tout petit, tout léger.

l'Enfant s'en approcha peu a peu, curieux mais aussi étonné, et fini par le prendre entre ses mains, le secoua doucement et entendit un tintemment.
N'ayant jamais entendu ce genre de bruit dans son Univers et vide, il voulu d'abord ouvrir le coffret, puis se ravisa...
il préfera analyser les paroies du coffret et remarqua presque aussitot des inscriptions étranges finement gravées.
il chercha a comprendre leur signification,mais n'y parvint pas.
les jours qui suivirent ces instants étranges, l'Enfant n'ouvra toujours pas la boite, il préferait imaginer son contenu.
il vécu ainsi des années, révant de ce mystère que devait renfermer cette boite, inventant ses légendes.
Il créa de merveilleuses histoires, chacune reprenant les anciennes.
Il avait inventé a cette boite une vie , une importance, une magie mystèrieuse.
puis un jour qu'il vit le "tout" appparaitre, il se vit submergé par le "trop"
celui-ci le pourchassait, emmenant le temps avec lui.
l'Enefant voulu s'évader, retourner dans ses reves et ses légendes, retrouver sa solitude, alors il ouvra la boite, et il y découvrit son trésor.
Un livre aux pages vierges et a la couverture de cuir usé par le temps posé a coté d'un encrier et sur lequel tronait une plume...tout s'éfondra dans sa tete, tout ce qu'il avait imaginé que renfermait cette boite ...tout était donc faux...iréel... et lui qui voulait retrouver ses reves et légendes...
alors il pris la plume, et ouvrit le livre...
la plume virevolta des heures, des jours, des mois durant, jamais il ne manqua de pages, jamais il ne les compta, mais toujours le livre lui offrait de quoi écrire sa propre histoire.

L'Enfant avait pu échapper au monde trop plein pour lui, il s'était échappé dans ses contes et légendes, dans ses propres mysères qu'il créait au fur et a mesure que les anciens furent écris.
Il écrivait encore et encore, et écrit toujours.Cet Enfant était l'Eternel réveur.Il eu des enfants, nés de ses histoires, eux vinrent le rejoindre dans son écriture, car a tous il leur eu offert, a leur naissance, un coffret a rever et son contenu magique.
relevez la tet, la nuit, vers le ciel, et vous verrez des petites lumieres scintiller tout la haut, ce sont les Enfants Eternels, ce sont les reveurs de toujours, les écrivains des légendes et des mystères... écrivant a la lueur d'une bougie,celle qui a jamais éclaire leurs reves.

Revenir en haut Aller en bas
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeVen 13 Juil - 23:56

Merci pour le clin d'oeil que je me permets de te retourner (npsdc)
(il est pas comme dans ton souvenir je l'ai un peu modifié)

Les chroniques de l’enfant du noir – La marche

Un enfant marchait là, un enfant petit, maigre et chétif. Sa peau était blanche et terne, ses yeux étaient d’un bleu éclatant, mais ils reflétaient un tristesse sans nom. Il était vêtu d’un morceau d’étoffe déchirée par endroits, autrefois blanche, maintenant salie par la poussière d’un très long voyage.
Un enfant marchait donc là, seul, depuis des années, dans un monde sombre.
Ce monde était noir, le sol était gris et poussiéreux, et les rares arbres qui y poussaient étaient morts depuis longtemps. Le vent y était parfois violent et glacial, et parfois le vent était absent, laissant découvrir la chaleur presque étouffante de ce lieu.
L’enfant était triste, il regardait sans cesse le lointain soleil qui brillait d’une paleur mortelle dans le ciel noir. Ce soleil était sa raison de vivre : l’enfant espérait un jour arriver à ressentir ses rayons caresser son corps.
Pour arriver à ses fins, il le savait, il devait à tout prix monter le plus haut possible, il savait qu’une fois qu’il serait assez haut, il verrait le vrai visage du soleil : non pas froid et ne servant qu’à éclairer la mort, mais brillant de milles feux, réchauffant les coeurs des âmes qui savaient le regarder.
Parfois il arrivait à une colline ou à une montagne et se mettait à l’escalader et il aimait ça car il se rapprochait du soleil. Il aimait voir le ciel passer du noir profond au bleu sombre, puis au bleu clair, il aimait voir apparaitre par terre de l’herbe verte et des fleurs belles et odorantes. Quand il montait, il était heureux car il se rapprochait du soleil.
Mais le noir pays était traitre : arrivé à une bonne hauteur, il y avait toujours une falaise, une crevasse ou un précipice, et le garçon retombait tout en bas, là ou le soleil n’est qu’une pale lumière. Cela lui faisait mal, il essayait de ralentir sa chute, il essayait de crier ou d’appeller à l’aide, mais personne ne venait le secourir et au final il se blessait toujours en tombant par terre.
Malgrès ses blessures, le garçon continuait son chemin en espérant sans cesse se rapprocher du soleil. Les montagnes et les collines se succédaient, parfois basses, parfois très hautes et le garçon continuait de tomber, mais il n’abandonnait jamais. A plusieurs reprises il voulut s’arrêter mais il lui fallait continuer s’il voulait sentir la chaleur du soleil sur sa peau blanche., et il avait lu un jour que dans ce monde en perpétuel mouvement, s’arrêter c’est reculer, et il ne voulait reculer pour rien au monde car il ne voulait pas revivre les souffrances qu’il avait déjà endurées.
Il lui arrivait parfois de regarder en arrière mais il ne voyait que les falaises qui lui avaient causées tant de mal, et le souvenir de chacune de ses chutes lui revenaient en mémoire et le garçon se mettait à pleurer, s’arrêtant presque le temps de sécher ses larmes.
Cependant il continuait toujours à marcher, à gravir les collines, profitant du moindre instant de joie et de bonheur avant de retomber dans la terre sale.
Parfois il voyait devant lui une nouvelle montagne et il courrait à sa rencontre dans l’espoir que celle-ci le mène assez haut.
Mais il rencontrait toujours un précipice devant ses pieds, il ne pouvait pas s’arrêter ni reculer, alors il avancait jusqu’à tomber, il savait qu’il atteidrait le soleil un jour et quand il pensait à cela, il regardait l’astre qui devenait plus brillant pendant quelques secondes, avant qu’un nuage noir ne vienne voiler son éclat.

Heru-Luin
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
igli
Habitué
Habitué
igli


Masculin Nombre de messages : 238
Age : 33
Localisation : Agen

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeLun 23 Juil - 21:22

NOUS



"Lisez moi ça s'il vous plait Moldert" lança le nouveau commissaire en chef.
"Bien monsieur."

Il prit sa respiration et se lança dans sa lecture :
"Discours d'Alex Regoin, interrogatoire sur l'arrestation de différents membres d'une organisation terroriste :
"Il y avait nous. Et il y avait les autres. Tous les autres, qu'ils soient anars, rastas, junkies, gothiques, manouches, flics, politiciens, weshs, minets fashions, communistes, fascistes, skins, punks. N'allez pas croire que j'avais quelque chose de particulier contre eux. Non, au contraire. C'est juste qu'il y avait eux, et NOUS.
Nous… Ce simple mot révélait notre puissance, notre suprématie sur ce monde, sur cette ville minable, Paris. Car nous étions puissants, craints. Nous étions la force. Nous étions nous, tout simplement.
Dès ma jeunesse, j'ai été confronté à cette peur, à cette violence, à ce racisme qui emplissaient le regarde des gens. J'ai moi-même été un rasta, puis punk, junkie, à revendiquer l'anarchie, à souhaiter une révolution, un changement, à promouvoir des rêves utopiques. A quoi ça m'a mené ? A être là. Je me souviens plus vraiment comment je les aie rencontrés. C'était après mes 18 ans, je me suis barré de chez moi, vivant un peu n'importe où. Je me souviens juste que c'était un soir, que j'étais bourré, et qu'ils m'ont défoncé la gueule. Après ça, j'ai une qu'une envie, c'était de les retrouver, pour leur péter leur gueule. Mes recherches furent vite vaines, et c'est eux qui finalement vinrent à moi. Je fumais un pétard quand je les aie vus arriver. Ils étaient trois, portaient tous des treillis militaires et des vestes en cuir noir. La vision que j'eu d'eux à ce moment là fut complètement différente. Ils ressemblaient à trois anges déchus descendus des enfers pour faire régner la terreur sur terre. Je n'étais pas loin du compte… J'eu pour premier reflexe de me lever pour aller les voir, mais je me rassis, ne voulant montrer mon empressement, la subite vénération que j'avais pour eux. J'entendais leurs voix : "Putain y'a personne d'intéressant ici, c'est la mort." "Allez, on se barre." "Hey, regardez le gars assis sur l'herbe là-bas..." Ils parlaient de moi. Et, en haussant la voix, celui qui semblait être leur leader ajouta : "C'est qu'un junkie de merde celui-là, il aura jamais les couilles de faire ce qu'on fait." A ces mots, je su ce que j'avais à faire. Je me levai, m'avançai vers lui et lui mis une droite. Il ne bougea presque pas, m'agrippa par les épaules, coup de boule. Je m'écroulai, il me tendit la main, m'aida à me relever. J'étais accepté.
Très vite, j'appris. J'appris quelle était la voix, comment je pouvais faire pour changer le système et les choses. Au lieu de revendiquer comme tous ces jeunes à la con qui croient bêtement en de stupides chimères, de paraître protestataire, j'allais me battre. Jusqu'au bout.
Le gars s'appelait Henry, avec un y. Il me donna une carte, dessus, une heure et un lieu. J'y allai. Une fois sur place, des gens, de la bière, de la musique, du métal et du punk, mais pas des trucs pour mioches, pas du foutu Green Day, non, du Craddle, du Black Flag. On se rencontrait, on parlait. Nous avions tous la Haine en nous. Cette haine qui nous guiderait vers notre épanouissement…
Je revis Henry dans la soirée, il discutait avec un type, sirotant une bière. Je m'approchais. "Tiens, salut Alex", me lança-t-il. "Je te présente Jack, un nouveau comme toi. Ca vous dirait d'aller à la chasse ce soir ?" Au regard de Jack, je sentis qu'il ne savait pas plus que moi ce qu'était cette fameuse chasse. Nous acceptâmes pourtant derechef…
Nous nous baladions dans le 16ème, offrant des clopes et des moments de partage aux clochards, certains leur proposant même un toit pour la nuit ou la semaine. Nous nous sentions proches d'eux, eux exclus du système, nous, le combattant, pour eux en quelque sorte. Marginaux tout comme eux, la seule différence venant du fait que nous étions jeunes, et que nous voulions nous battre…
Et puis les punks sont arrivés. Une dizaine de punks, qui commencèrent à se foutre de notre gueule. Enfin, non, c'était pas des punks. C'était des putains de fils de bourges à la con qui se la jouaient punks. Henry se jeta sur l'un d'eux et le combat commença. Un sentiment si jouissif, mais si destructeur m'envahit… La haine est en moi, elle s'est incrustée dans ma chair, dans mes poings… J'éclate (enfin), après tant d'années d'attente… La haine est là, elle sort, se répercute sur vous, vous qui m'entourez, vous qui me jugez, faux-punks de merde qui pensez qu'à vous bourrez la gueule !! "Don't ever judge me !" Ca fait mal, c'est fait pour. No mas control. Plus de limite. Je suis comme… invincible, empli de ce sentiment de puissance si peu familier… Envie de tuer… Tuer… Je hurle, la haine éclate, je tape. J'éclate leurs sales gueules. Ca y est, ils fuient. Nous, nous restons là, écrouler de rire, parce que ça nous fait marrer. Il y a quelques blessés, mais rien de grave. Nous repartons. Plusieurs bagarres du même type éclatèrent cette même nuit. Nous ne nous en prenions qu'aux cons, qu'à ceux qui faisaient peur aux gens, qui se permettaient de faire des réflexions sur les filles qui passaient devant eux. Ceux-là étaient nos cibles privilégiées…
Tous les jours c'étaient le même rituel. Je faisais parti des rares qui refusaient de se raser les cheveux. Nous étions la terreur de cette ville, sorte de justiciers sans foi ni loi, nous rétablissions la vraie justice, celle de la rue, nous faisions le travail que devraient normalement effectuer les flics... On était traité comme de la merde aux infos. On parlait de nous tous les soirs comme "une bande de jeunes délinquants qui cherchent à semer la panique". Putain quand j'y pense… C'étaient eux qui semaient la panique avec ces discours racistes. Ils pouvaient pas comprendre que nous n'étions pas une bande, que c'était une révolution qui se levait, qui passait par l'intérieur, que tout cela était préparé, programmé… Nous étions vous, nous sommes ce que vous voudrez être, mais vous ne le savez pas encore…
Jack devint rapidement un des leadeurs du groupe, moi je m'en foutais, je m'éclatais assez comme ça. S'éclater… Voila ce qui me définissait. S'éclater… Dans les deux sens du terme je l'entends : se marrer et se mettre sur la gueule. J'adorais ça.
Je ne voyais plus ma famille, je ne voyais plus mes anciens amis parce qu'ils étaient pathétique, enfermés dans ce monde illusoire. L'organisation était devenue ma famille. Par le biais d'internet, nous réussissions à créer un mouvement qui se développait dans tout l'hexagone. Nous organisions des soirées cinéma, à regarder Fight Club et Orange mécanique : leurs héros étaient devenus nos modèles, nous étions ces personnages de fiction. On m'appelait le droogie puisque je portais le même nom que le protagoniste d'Orange Mécanique.
Autour de nous, on observait une véritable évolution. Je m'en rendis compte pour la première fois quand je me suis décidé à aller chez mes parents. Ma grand-mère était présente. Elle n'habitait pas à Paris, mais à Poitiers, et elle nous avoua qu'à présent elle osait sortir le soir pour aller au cinéma ou au théâtre, parce qu'il n'y avait plus ces jeunes qui lui faisaient peur… Elle ne le savait pas mais c'était en parti grâce à moi. J'en étais fier. Cette fierté disparue bien vite, quand elle parla de l'organisation, toujours sans savoir que j'en faisais parti. "Oui il parait qu'une bande de jeune s'amuse à tabasser d'autres jeunes au hasard dans la rue." Putain, jamais heureux les vieux, ils chantent des louanges pendant une seconde et l'instant d'après, assassine… Pfeuh, si elle savait… Mais elle ne doit pas savoir. Personne ne doit savoir. Nous sommes condamnés à agir dans l'ombre, vengeurs solitaires…
En fin d'après-midi, nous nous rendions aux sorties des lycées et des collèges. Là, nous distribuions des prospectus aux gens qui nous paraissaient digne d'appartenir à notre groupe. Nous les recrutions jeunes… Cette sélection menait souvent à des bagarres avec les lycéens. "Hey boulet, tu nous fais lire le papier qu'on t'a donné." "Hé toi ! Ouais toi. Tu le touches, t'es mort." "Quoi, qu'est ce qu'il me parle ce bouffon ?? Ah c'est toi qui distribue ces prospectus de merde ? Mais vas te faire foutre !" C'était toujours le même refrain. Même s'ils ne savaient pas ce que disaient nos tracts, ils trouvaient le moyen d'être jaloux de nos élus. Alors nous nous battions, jusqu'à ce qu'un parent ou un prof appelle les flics… Je n'ai jamais été serré par les flics tant que j'appartenais à l'organisation. C'était pas de la chance, non, c'était l'entrainement. On arrive à tout avec de l'entrainement.
Et puis il y a eu ce fameux jour. Henry et Jack vinrent me trouver alors que je fumais un bédo tranquillement chez moi, écoutant du OTH, en dansant sur la chanson "Des fraises et du sang", en criant : "Le contrôle de la violence !!!!". Ils se foutèrent de ma gueule, et on partit, mais pas seuls, on était nombreux, peut-être trop, une quarantaine à peu près. Jack nous expliqua le problème : une bande d'immigrés qui voulait notre peau. Mais cette fois, c'était pas comme d'habitude, c'était du gros, le moyen de marquer notre notoriété. Nous partîmes.
Ils étaient là et nous attendaient. Une quarantaine environ, comme nous. Ils avaient soif de baston. Nous aussi. Henry sourit, un sourire sadique, un sourire qui voulait tout dire : à l'assaut. Le choc eut lieu. Violence. Sang. Je ne voyais plus rien, je tapais, c'est tout. J'avais pas la haine, non, j'avais réussi à contrôler ça, et pour l'instant j'en avait pas besoin. Vous savez, la Haine, c'est quelque chose de palpable. Comme un fluide d'adrénaline, un courant d'air chaud… Quand je reçu ce coup dans le ventre, elle arriva. Il y en avait un autre comme moi, c'était Jack. Je souris du même sourire que souriait tout à l'heure Henry… Les os se fracassent, les coups valsent. On gagne, je crois, enfin j'en suis pas sûr, je faisais pas trop attention vous comprenez. Et il y a eu quelque chose, tout s'est stoppé autour de moi. Je comprenais pas. Certes j'avais entendu ce bruit, mais j'y avait pas fait gaffe. Je me retourne, Henry était là, mort, une balle en plein dos. Tout semble se passer au ralenti. Jack qui se jette sur le gars qu'a tiré. Les sirènes qui se font entendre. Les gars qui courent. Simon qui se fait taper par des immigrés qui s'étaient planqués plus loin. Moi je ne bouge pas… Puis je cours. Je cours…
J'avais jusque là réussi à échapper à la police et je comptais bien y échapper de nouveau. J'y réussi, dans un premier temps. C'est en rentrant chez moi qu'une patrouille de flic me demanda mes papiers, avant de remarquer mes vêtements pleins de sang. Ils m'embarquèrent. La fatigue m'empêcha de me défendre. Je m'écroulai dans le fourgon.
Et maintenant me voila, à ce commissariat. Vous allez probablement m'envoyer au tribunal, où je serai jugé et jeté en prison, mais c'est pas là le souci… Le souci c'est que sans nous, y'aura plus de justice…"

"Merci Moldert. Et quel a été le jugement du procès Moldert ?"
"Il n'y eu pas de procès monsieur."
"Pas de procès ? Et pour quelle raison ?"
"Je l'ignore monsieur."
"Sortez-moi tous les interrogatoires des membres arrêtés de cet organisation."
"Bien monsieur."
Moldert fouilla dans les archives avant de trouver lesdits dossiers.
"Voila monsieur."
"Alors ?"
"Aucun procès, sauf pour deux : un dénommé Jack Farc et un Simon Bosno."
"Et combien d'interrogatoire en tout ?"
"Une vingtaine monsieur."
"Alors pourquoi ces deux là ?"
"Ils ont été retrouvé sur les lieux d'un massacre monsieur. Jack Farc a été accusé de meurtre avec préméditation et Simon Bosno de complicité."
"Et les autres, que donne leur interrogatoire ?"
"Ils sont similaires à celui de Monsieur Regoin. Tous avouent être là, mais aucun n'a été entendu par le juge. Attendez, il y a une note du commissaire."
"Alors ?"
"Et bien… C'est écrit ceci : "Ils ont raison. Sans nous il n'y aurait pas de justice. L'organisation vaincra. NOUS vaincrons. Une pensée pour nos frères Jack et Simon, tombés au combat. Nous sommes partout.""
"Quoi ?? Mais c'est anti démocratique !! Nous nous devons de rétablir la justice !"
"Je crois que vous n'avez pas compris…"
Quand Alex leva son arme –car Moldert, c'était lui- vers son supérieur, celui-ci ne comprit effectivement pas tout de suite. Le coup de feu partit et le tua sur le coup. Des flics entrèrent dans la salle.
"C'est bon, il est mort ?"
"Ouais."
Alex jeta son arme avec une expression de dégout.
"NOUS vaincrons."
Et tous en cœur, ils répétèrent ces doux mots : NOUS vaincrons…
Revenir en haut Aller en bas
http://www.punky-project.skyblog.com
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeLun 23 Juil - 21:35

J'aime bien bravo

Les chroniques de l’enfant du noir – L’envolée

Un jour, après être tombé d’une montagne particulièrement grande qui lui brisa le coeur dans une flaque de larmes, il remarqua au loin une autre montagne dont il n’arrivait pas à distinguer le sommet. Rempli d’espoir (cette montagne atteignait peut-être le soleil sans rencontrer de crevasse ?) il replaça son coeur là ou il devait être, et il s’approcha de la montagne en courant, mais hésitant, craignant de courir vers la plus grande chute qu’il eut connue jusque là.
Il arriva au pied de la montagne et se rappella que le soleil l’attendait toujours, et il commenca avec entrain à escalader la montagne. Au fur et à mesure qu’il montait, il découvrait les plus belles merveilles qu’il avait jamais vues : il vit l’herbe la plus fraiche, les fleurs les plus belles qu’il avait vu jusqu’alors, ainsi qu’une multitude de belles autres choses.
Il essayait de regarder le sommet de la montagne mais il n’arrivait pas à distinguer le sommet, la montagne était bien trop haute pour ça.
A force d’escalader sans halte cette montagne, l’enfant retrouvait son énergie qu’il n’avait pas eue quand il marchait encore là-bas, dans la poussière.
Venue de nulle part, la plus belle chose dont l’enfant pouvait rêver lui apparut : une ange magnifique arrivait des hauteurs de la montagne. On peut affirmer que c’était une ange, car elle possédait une aura féminine et personne n’aurait pu la prendre pour un garçon. La lumière qui émanait de son corps éblouissait le garçon qui n’avait pas l’habitude de tant de clareté. Il resta sans voix devant ce qu’il avait tant de fois imaginé et continua de l’observer : elle avait de grandes ailes blanches (comme elles devaient être douces !), ses cheveux et ses yeux étaient d’un noir profond qui contrastait avec la lumière émanant d’elle. Le garçon était comme hypnotisé par ces yeux ténébreux et profonds.
“Pourquoi escalades-tu ces pics depuis tant de temps petit garçon? N’en as-tu pas assez de tomber sans relache? lui demanda-t-elle.
- Non ,je veux m’approcher du soleil et ressentir le bonheur que cela apporte, lui répondit-il.
- Dans ce cas, viens avec moi” lui dit-elle en tendant une main.
Fasciné par la lumière émanant de l’ange et par sa beauté, le garçon n’hésita pas, il lui pri fébrilement la main et s’y accrocha du mieux qu’il pouvait.
L’ange prit le garçon dans ses bras et se mit à battre des ailes avec force et douceur, si bien qu’un seul battement d’ailes suffit pour qu’elle s’envole en emportant le garçon.
Il se sentit prendre encore plus de hauteur, il sentit le vent lui caresser le visage en lui ébouriffant les cheveux, il sentit le vertige, car il n’avait pas l’habitude de s’élever aussi vite et aussi haut et il aimait cela.
L’ange montait sans cesse et le garçon voyait le soleil se rapprocher de plus en plus à chaque seconde, il ressentait enfin ses rayons, il ressentait la chaleur bénéfique lui réchauffer le corps, l’âme et le coeur.
A force de monter, l’enfant et l’ange arrivèrent à la hauteur du soleil. Le garçon était émerveillé, il regarda le soleil en face, chaud et brillant, l’ange lui sourit, et cela le remplit encore plus de bonheur - si cela était possible - mais l’ange ne s’arrêta pas.
L’enfant se demandant pourquoi elle ne le laissait pas encore un peu de temps près du soleil, il voulait profiter de ce moment pour se réchauffer complètement et il lui demanda :
“Mais que fais-tu petite ange ?
-Sois patient.” lui dit-elle.
Il regarda et vit que l’ange l’emmenait toujours plus loin, de plus en plus haut et de plus en plus vite.
Le voyage ne dura pas longtemps aux yeux du garçon car il était émerveillé par la grâce de l’ange. Celle-ci ralentit, puis s’arrêta complètement et l’enfant détourna la tête pour regarder autour de lui.
“Regarde.” Dit l’ange.
Il resta alors sans voix devant le spectacle qui s’étendait devant lui : dans le noir total scintillaient des milliers d’étoiles, et toutes ces étoiles se regroupaient
L’ange lui montrait la galaxie. Il vit tous les soleil briller et l’ange qui brillait encore plus que toutes ces étoiles réunies.
Il sourit à l’ange, et la serra dans ses bras.
“Merci” parvint-il à articuler.
Il sentit en lui son coeur battre très fort pour la première fois de sa vie, il avait dépassé toutes ses espérances, il avait doublé le soleil, mais plus que toute autre chose, il avait rencontré cette ange.
Il était enfin heureux.
Personne ne sait combien de temps ils passèrent là à parler, à se regarder l’un l’autre, ou à contempler le paysage qui s’offrait devant eux en restant silencieux.
“Tant que tu seras émerveillé par ce que tu vois, je t’aimerais, dit l’ange.
- Alors tu seras mon éternelle” lui répondit le garçon ...
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
igli
Habitué
Habitué
igli


Masculin Nombre de messages : 238
Age : 33
Localisation : Agen

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeLun 23 Juil - 21:40

Un petit truc court et moyen Wink

" Ecoutez bien les enfants… Je vais continuer de vous conter le récit de nos ancêtres, qui explique pourquoi nous sommes ici… Ecoutez bien…

Et le monde disparut, par fondues enchaînées, ne laissant plus rien d’autre que la vérité, l’unique, et les gens devinrent fous, ils n’étaient pas prêts. Et les fous devinrent les plus sensés, ils savaient déjà, ils étaient déjà prêts. Le monde n’était plus qu’une terre de dévastation, de désolation.
Pierre ne perçut pas de suite le changement. Il connaissait déjà tout ça, cet univers. Il l’avait vu, dans ses rêves, ses visions. Et surtout, il savait ce qui les attendait après. Ils allaient tous mourir… A moins qu’on change ce futur… Etait-ce possible…oui… Pierre se souvient d’un rêve… Un enfant… Il les sauvait… Il se trouvait là où la lumière vivait… Mais ce futur se réaliserait-il ? Oui. Oui, si on forçait le destin. Oui si on trouvait l’enfant. Pierre décida donc de partir à sa recherche.
Autour, les gens étaient devenus fous, mais la nature humaine reprenait vite le dessus. Déjà, les gens s’organisaient, construisaient de nouveaux, travaillaient… « Ils s’en foutent de tout ça » pensa Pierre, de dégoût. Les gosses pleuraient. Beaucoup étaient morts. Et encore plus mourrait si personne ne faisait rien. Pierre fit quelques pas dans les ruines d’un immeuble. Il aperçut deux jeunes pleurant près du corps de leurs parents… « Quelle pitié pour vous les gosses… Vous venez d’apprendre la leçon la plus importante de la vie… Voire même le sens de la vie… » Mais il les laissa là et poursuivit son inspection.
Au bout d’une heure, après avoir vu tout ce qu’il y avait à voir, il décida de se mettre sérieusement à la recherche de l’enfant. Ce fut à ce moment qu’on l’appela. « Pierre ! » Il se retourna. « Lisa ! » « Pierre ! Tu vas bien ? » Lisa était l’une de ses amies. Une fille charmante, un peu folle, à sa manière, comme Pierre. « Ca va. » « Tu n’as rien ? » « Non non ! Et toi ? » Le visage de Lisa devint blême. « Je l’avais prédit Pierre. Je savais ce qu’il allait arriver ! Et je n’ai rien fait… » Des larmes coulèrent de ses yeux verts. « JE N’AI RIEN FAIT !!! » Elle éclata en sanglots. Pierre la serra contre lui. « Tu n’y est pour rien… Moi aussi je l’avais vu… » « Je sais… Je me sens coupable… » « Il reste un espoir Lisa. Il faut trouver ce garçon. » Lisa releva la tête. « Quel garçon ? » « Un enfant… je l’ai vu dans mes rêves. Il nous sauvera. » Lisa sécha ses larmes. « Je fumerais bien une cigarette. » Pierre esquissa un sourire, sortit son paquet. Lisa en prit une, Pierre l’imita. « Ca fait du bien… » Pierre acquiesça. « Et pour l’enfant… quand partons nous à sa recherche ? » « Maintenant. » Et ils partirent.
Les jours se ressemblaient tous. Ils se levaient à l’aube, transis de froid, et marchaient vers l’est. Pourquoi l’est ? Ils ne le savaient pas. C’était là que leurs cœurs les guidaient…
Un beau jour, ils arrivèrent à ce qui était auparavant le Tibet. Ils marchaient depuis tant de temps qu’ils avaient arrêtés de compter les jours, les mois même… En haut d’une montagne brillait une lumière intense. « C’est là... » dit Lisa, dans un frisson. Ils commencèrent l’ascension. Mais vers le premier tiers, Pierre s’effondra. « Je n’en peux plus Lisa… » « Pierre… » « Continue sans moi… Mais trouve-le ! Trouve-le ! Sans lui, tout serait perdu. » Lisa hésita un instant. « Lisa ! Tu dois le faire ! » « Oui… » Elle fit quelques pas, se retourna une dernière fois, puis partit.
Pierre attendait. Cela faisait maintenant des heures. Le froid s’engouffrait en lui. Elle devait le trouver. Elle n’avait pas le choix. Pierre attendait…
Le lendemain, Lisa redescendit enfin. Mais elle était seule. « Où est-il ? Hein ? Où est celui qui nous sauvera ?» « Pierre… » « OU EST-IL ?? » « Pierre… ! Celui qui nous sauvera… » « Qu’est ce que tu as vu là haut ? Pourquoi n’est-il pas avec toi ?? Où est-il ??? » « Pierre… C’est toi… » Un silence glacé s’installa. « Non… c’est impossible… Je ne peux pas… Je ne peux pas !! » Il prit sa tête entre ses mains et hurla tel un damné. Il se leva et, pris de folie, partit en courant. « Pierre !! » Mais il disparut, s’évanouit dans la brume. Lisa essaya de le rejoindre, mais il avait disparu. Un cri retentit au loin. Lisa courut. Pierre était tombé. Il était mort. « Pierre… je t’aimais… » Lisa se mit à pleurer. Plus rien ne sauverait l’humanité à présent…

C’est ainsi que nous sommes là, condamné à souffrir, et à mourir en souffrant… Car Pierre est mort… A vrai dire, je ne sais pas si il existe encore un espoir… Mais s’il en existe un… N’hésitez pas : saisissez-le. Le temps est venu…"
Revenir en haut Aller en bas
http://www.punky-project.skyblog.com
angeparmislesanges
Habitué
Habitué
angeparmislesanges


Féminin Nombre de messages : 209
Age : 32
Localisation : quelque part au loin dans les cieux

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeMar 24 Juil - 2:41

Bon dsl à la base c'est écrit sur msn^^ parce que ça vient direct^^

donc j'l'ai pas reformé celui la...faudra vous en contenter^^


Le conte de l'Illuminé...

il fait noir cette nuit, si noir que l'on ne voit rien
on ne fait qu'entendre les gouttes de pluie danser sur les toits
on ne fait que sentir les flaque se former sous nos pieds
on hume juste l'humidité nocturne
dans la rue: personne
aucune lumiere pour éclairer la ville
aucune lumiere pour réchauffer un coeur
pourtant il est là
il est là, ses pas claquent sur le pavé dans la nuit
il ne sais pas pourquoi il est là
ni comment il y est arrivé
on l'entend venir de loin, mais on ne sait pas meme où il se trouve
lui non plus ne sait pas
il a tout oublié
il sait juste que le vent a guidé ses pas
je crois qu'il avait simplement voulu tout recommencer
repartir du point zéro
d&émolir ce qu'il avait durement construit pour se construire et devenir LUI
Il l'était a présent
Il était LUI, errant sur le pavé
il n'avait rien
mais il était heureux
terriblement heureux
il était riche de ce qu'il avait vécu
il avait tout appri
il souriait dans la nuit, fier d'enfin etre LUI
il n'avait pluur de rien
pas meme de la pluie qui battait
il n'avait pas peur car il savait qu'il n'avait pas besoin d'avoir peur
il n'avait plus besoin de rien
car il était riche de tout
il n'avait plus envie de rien
pas meme de savoir où il allait
ceci bien peu lui importait
il était bien
il vivait l'instant présent
s'allongeant sur le pavé trempé, il ferma les yeux
je crois qu'il esseya de faire un voeu
ignorant le torrent glacé par le vent qui se deversait sur lui
il fit le voeu que chacun devienne un jour soi-même
comme il l'était devenu lui
il était généreux de son savoir nouveau
son égoïsme passé a la trappe
il Aimait le monde
de l'Amour pur
car il s'était libéré de toutes ses chaines
seul encore l'emprisonnait son petit corps raidit par le froid
les yeux fermés en attendant
il resta couché
quand une lumière apparut devant lui
un ange
une ange pour etre précise
une ange qui pleurait
une ange aux ailes grisées et aux cheveux mouillés
mais une ange magnifique malgrès tout
une ange qui s'assit a ses cotés, majestueuse dans sa prestance
tellement belle qu'Il se mit lui aussi a pleurer
il ne savait pourquoi
mais ils pleurèrent ensemble
ils pleurerent dans la nuit maintenant illuminée
de l'ange apparue pleurant sa destinée
Revenir en haut Aller en bas
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeMar 24 Juil - 2:45

ange gêné clin d'oeil
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
angeparmislesanges
Habitué
Habitué
angeparmislesanges


Féminin Nombre de messages : 209
Age : 32
Localisation : quelque part au loin dans les cieux

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeMar 24 Juil - 3:01

j'aime bcp nous de igli... mais l'autre ce soir 'jai la flemme de le lire...yeux trop gonflés^^
Revenir en haut Aller en bas
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 26 Juil - 1:05

Le cycle infernal

Poussez madame, poussez !
Je vois sa tête !
C’est un garçon !
Mon fils ...
Bienvenue mon amour.
Oh regardez il est mignon !
Moi aussi j’étais petit comme ça maman ?
Il a le nez de son père.
C’est tout le portrait de sa mère.
Tiens je te le rends il a faim.
Il est laid son bébé.
Non, on ne peut pas toucher.
Et une couche propre !
Et une cuillère pour papa ...
Il veut un calin le bébé à sa maman ?
On ne touche pas j’ai dit !
Rho c’est une vraie usine à crottes !
Il en met partout, il faudra vite lui apprendre à bien manger.
Va voir ton gosse, il chiale encore !
Mais tu crapahutes bien toi.
Fous le quelque part il va tout casser !
Oh le beau sourire !
Mais il pleure tout le temps ce môme, c’est pas vrai !
Il a fait trois pas, viens voir chéri !
Il touche à tout il va se blesser ...
Non pas le ... !
Il fait chier, il tient vraiment de ta famille !
Il marche regarde ça !
Non, reviens là !
Il est passé où, lui ?
Il a dit maman !
Dis au revoir à tantine ...
Ah non recommence pas avec ta purée !
Bon dernier calin et dodo ...
“Il était une fois ...”
Va laver ton fils, je l’ai fait hier !
Bon maintenant tu mange tes légumes sinon ... !
Joyeux anniversaire ! Allez souffle !
Premier jour d’école, il me manque déjà...
T’as fait quoi de beau aujourd’hui avec la maîtresse ?
Allez au dodo !
Ben ... heu ... les bébés, tu vois ... papa met sa graîne ...
Non on n’achète pas de glace ici, on a déjà des bonbons à la maison !
Tu l’as dit à la maîtresse ?
Tu t’es encore bagarré avec Max !!
Il m’énèrve ton gosse avec ses crises à répétition.
C’est mon n’amoureux d’abord !
Pas terrible son bulletin ...
Oh mon petit tu grandis si vite ...
Tu rentres au collège dans 2 jours, tu deviens grand !
Range ta chambre mon poussin.
Pas de caprices avec moi s’il te plait !
Vous êtes puni, au coin !
Non je veux rien entendre !
Tiens, choisis le jeu que tu veux.
Pff il est méchant ce garçon je suis pas amoureuse de lui.
Rends-moi ma gomme !
Dis, tu me la prêtes ?
Arrête tu me fais mal !
Il devient turbulent en ce moment je sais pas ce qu’il y a.
Je t’aime.
Elle est même pas belle !
Aujourd’hui : interrogation écrite.
Dictée !
Vous avez fait vos devoirs ?
Donne-le moi !
Encore puni ? File faire tes devoirs !
Depuis quand tu fumes ?
Ca te dirait de dormir chez moi samedi ?
Un scooter ? Et pourquoi pas une moto tant que t’y est ?
Wow c’est de la marque !
Mon fils ... tu vas bientôt devenir un homme et ...
Merci.
Adieu.
A bientôt.
Baisse le son !
Range ta chambre !
Depuis quand tu la fréquentes celle-là ?
C’est quoi ce bordel ?!
Dis donc j’en ai marre que tu ramènes tes minettes à la maison !
Je reste ta mère, parle-moi sur un autre ton !
Répète et tu te prends l’autre !
Arrête pas maintenant !
Arrêtez de rêvasser !
Arrête ce rafut !
Arrête-toi au stop.
Une voiture ? Et pourquoi pas une Ferrari tant que t’y es ?
Elle est à toi ?
Bonjour, je vous propose un compte étudiants ...
La soirée de samedi était super !
File-moi une taffe.
Ca te dirait de ...
Félicitations t’es bachelier maintenant !
Mouhais t’aurais pu avoir plus.
Pardon.
T’es qu’un connard !
Nan, j’en aurait de la meilleure la semaine prochaine.
Tu fais quoi dans la vie ?
Un appart ? Et pourquoi pas une villa tant que t’y es ?
Woaa cool ta baraque mec !
Non je t’aime en amie ...
Je me sens bien avec toi ...
Salaud !
Encore du linge ? Heureusement que ta maman est là ...
Je t’offre un verre ?
Arrête tu te fais du mal.
Désolé ça ne va pas être possible.
Vous n’avez pas ce qu’il faut pour travailler ici.
Je t’Aime.
Je veux celle-là.
Charmante jeune fille, je l’aime bien.
Depuis que t’es avec elle on te voit pu !
Tu bosse dans quoi ?
Un prêt pour un logement ?
Ton père se fait vieux.
Tu ne penses plus à ta mère ?
... papa est mort ...
C’était un type bien ...
amen
Viens là.
Arrête, pas de ça avec moi !
Oui, je le veux.
Je suis enceinte.
Arrête chéri !
J’aimais pas trop ton père ...
C’est le moment !
Poussez madame, poussez !
Je vois sa tête !
C’est un garçon !

Heru-Luin

Ca vient juste de sortir de mon esprit, c'est ni rellu, ni corrigé, ni modifié alors un peu d'indulgence svp
yeux roulants
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
Niico
Habitué
Habitué
Niico


Masculin Nombre de messages : 115
Age : 34
Localisation : Lille

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 26 Juil - 1:43

C'est bizarre comme style, mais ca résume d'une façon... inattendu la vie...
J'aime bien... bravo
Revenir en haut Aller en bas
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 26 Juil - 2:00

Cool merci bravo
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
petite fée
Habitué
Habitué
petite fée


Féminin Nombre de messages : 183
Age : 33
Localisation : 78 (Aubergenville)

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 26 Juil - 4:36

c'est vachement coool
c'est bien d'avoir pu résumé tout ça ^^
je sais pas si j'aurais pu faire ça

*psssst entre nous heru...t'es pas un magicien ?*
Revenir en haut Aller en bas
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 26 Juil - 13:54

Tout dépend de ta vision de la magie clin d'oeil
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
maxyne
Nouvelle recrue
Nouvelle recrue
maxyne


Féminin Nombre de messages : 18
Age : 32

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: juste parceque mes nuits sont plus belles que vos jours   Le coin des écrivains Icon_minitimeMar 31 Juil - 16:28

JUSTE PARCEQUE MES NUITS SONT PLUS BELLES QUE VOS JOURS


c'est une nuit comme les autres, je marche dans le noir, j'entrapercoi les étoiles mais ca m'importe peut. Je marche sans but. Je n'espère plus rien. Je veux juste que ca cesse. Cette douleur, mes membres qui ne répondent plus a l'appel de mon esprit, mon corps en pseudo sommeil et mes yeux fixant le vide avec interet. le vent souffle, je sais qu'il fait froid, pourtant ca ne me fait rien. Une voiture me frole, ces phares illuminent mon visage déconfit, mes cernes et mes bleux, le bleux foudroyant de mon regard de pierre. Je laisse tomber mon sac a dos a mes pieds. A quoi bon lutter? A quoi bon fuir? Courrir pour échapper a une chose qui nous rattrapera toujours. La mort. La nuit est le meilleur moment de la journée, mais la mort est le meilleur moment de la vie.
Perdu dans mes pensées je sens a peine son poing qui s'écrase dans mon ventre. Je ne réagi que quand je me sent me cogner au mur derrière moi. Merde. Qu'est ce qu'on me veut encore. J'ouvre les yeux. Il est la, il me fixe, il ne me laissera jamais tranquil. J'aime la violence, ca a toujours fait partit de moi. Je n'ai pourtant jamais été souple, alaise, je n'ai jamais eu de facilité pour mettre a profit ma force, mes poings et tous ce qu'y m'a été donné pour me battre. Seulement depuis toujoursj'ai cette rage, celle qui vous prend au coeur et dédouble votre attention. Celle qui fait que vous pouvez frapper un homme alors que vous n'éte qu'une fille frêle et fragile. Cette rage je la posséde. C'est tous ce que j'ai. Mon dieu que c'est bon. J'ouvre de nouveau mes yeux, il fait nuit. Je vois comme en plein jour. Je ne le vois pourtant pas. Un bruit, il est derrière moi. Je me retourne, je n'ai plus peur. J'affronte son regard, une petite pointe de rancoeur, ce jeu en vaud la chandelle, aime-t-il aller aussi loin que moi? coup dans le genous, j'attend, mon esprit est en éveil, mais mes gestes agissent indépendamment de moi. Je ne le fais plus parceque j'ai envi, je le fais parceque mon corps adore ca. Il me dépasse largement, plus grand, plus fort, meilleur technique, je vais perdre. Je m'en fiche, le rencontrer est un plaisir intense.Lui seul sait comme c'est bon. Je ne sais pas a quel moment il a compris qu'on se ressemblait, peut-être parceque je fais partis des seul filles a me balader a quatre heure dans les rues au hazard.
Il me regarde vraiment. Il sait a quel point rien ne vaux se sentiment d'équilibre entre la vie et la mort, être sur la brêche, un seul pas décidant de mettre fin a ce jeu pourtant si intense.
Il me demande si j'ai peur, je le foudroi du regard, son rire en réponse me glace. Je suis inférieur pour lui. Il m'empoigne par les cheveux, demis tours je m'écrase de nouveau contre le mur, il me souléve par le cou, encadre mon visage de ces points, son visage face au mien, il attend que je craque, que je hurle, ca ne marche pas comme ca.
Mon genous qui remonte, il n'a pas le temps de comprendre, coup de coude derrière la nuque, il va voir qui joue. Je déteste perdre. Pas de chance, maintenant mon instinc reprend le contrôle.
Il est plutot beau, je crois que je perd totalement le contrôle et le pire? j'adore ca.Nouveau coup dans le ventre, je crache un peu de sang, il frappe fort ce con..Cette fois j'apréhende sa main, avec mon pied je frappe derrière son genous, il perd l'équilibre. Il tombe au sol, je me place au dessus de lui, comme il l'a fait précédement, je sonde son regard. Il n'a pas peur. Comme moi, il joue. ma curiosité est atisé, au final c'est lui qui a gagné, il me tien en sa possétion car je suis curieuse...et c'est cette curiosité qui fait que je suis resté. j'attend. Quand sa voix résonne enfin c'est un soulagement. Comment connait-il mon prénom?
On stop le jeux, les mêmes habitudes, on sassoit côte a côte sur ce toit.Il me regarde et j'en fais de même, je sens mes mains qui me brule et je sens que pour lui c'est pareil. Quelle journée merveilleuse, ilest comme moi, et ca me traverse comme une évidence. Il recommence a parler. J'aurais aimé qu'il respecte ce moment, j'aime la nuit, son silence et son évident calme, sereine et dépourvu de rage, j'écoute néanmoin ce qu'il me confit. Il me connait, et aparamment il s'atendait a ce que je le connaisse. Je plane complétement, je cherche dans mes souvenirs, pour moi il est inéxistant. Demain j'arrête. comem tous les jours...Quand je me réveil au matin, je ne suis plus sur le toit. Je suis dans un lit, pas le mien, quel importance? aucune, je ne reste pas perplexe, je me lève et je pars, je le croise, on ne se voit pas, il fait jour, "nous" n'existe pas. Je parcour le chemin qui a habité ma nuit, je retrouve mon sac, plus d'argent, normal, j'ai pas assuré.. Je plaque mon sourire de comédienne sur mon visage, je suis "heureuse" je suis "belle" et j'ai tous ce dont on peut rêver. Je rentre chez moi, j'ignore les questions de ma meilleure amie, je suis moi, je n'attend rien de la vie, rien de personne, et pourtant je sais déjà que cette nuit j'irais le voir. Combat sans fin, délectation de cet anonyma, nous ne sommes rien, seulement nous pour moi c'est aussi tout. Ce jeu il n'y a que lui qui le comprenne, lui qui respecte mes silences, au fils des mois j'ai vite compris qu'on s'autodétruirais, seulement ce jeu me plais, et indéniablement, rien d'autre dans la vie ne me plait autant.
J'ai les mains qui tremble, non , ce soir je dois aller bien. j'enchaine deux trois sourir face a mon mirroir, bonne comédienne, je sais, je me jette des fleurs, tampi, j'adore ca.
J'ai toujours été décu par la vie, et j'ai toujours voulu qu'elle se termine, alors de 23heure a 6, je vis. Je sors, une journée classique commence, les gens qui ne voient que ce que j'accepte de leur montré, on vient, on me dit bonjour, on passe, on me demande des nouvelles, j'aquiesse et je pars, les gens me trouvent bizard..La journée passe, je vais au dojo, ca m'amuse quelques minutes, puis je commence a attendre que le cours se termine, secondes après secondes...je quitte la salle. 21h. J'ai pas travaillé, mes devoirs m'attendent, ca m'importe peut. Je rentre chez moi, je compte, une heure trente a tenir, je n'en peut plus, je sors. Il est comme moi. Ca m'obséde. je ne pense a rien d'autre. Je le rejoint sur ce même toit. Pour uen fois la vie m'accorde un peut de chance, il y est déjà. J'observe de mon perchoir cette nuit profonde qui s'abat sur ma ville. On c'est amusé. Je saigne. Quel ironie de la vie d'aimer autant souffrir. D'un coup ca me prend. Ce jeu, c'est malsain. Je me met a courir sur le rebord les yeux clos, si je parcour ce côté entier alors je vie et je continu de "m'amuser" , si je trébuche et que je tombe du côté sans danger, alors je stop ce jeu. si je tombe du toit, alors la c'est sur j'arrête....
Je sens je froid sur mon visage...enfin. Ca faisait longtemps que ca ne m'était plus arrivé. J'ai pas vraiment le temps de comprendre mais je sens qu'il me soulève du rebord, Il me dit a l'oreille que je dois arrêter de fair ca...peut-être que maintenant c'est ca dont j'ai envi, de la tendresse? Je ne sais pas. Je ne me connais pas. Personne ne me connais. je me retourne vers lui et je baisse les yeux...t'as gagné crétin.

"J'ai gagné quoi?..." Je le regarde et je lui fais un sourire.

Le meilleur moment de la journée...c'est la nuit.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.e-monsite.com/mokusai
maxyne
Nouvelle recrue
Nouvelle recrue
maxyne


Féminin Nombre de messages : 18
Age : 32

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeMar 31 Juil - 17:22

Les méandres dune vie qui n'a ni queue ni tête.

Je suis une chienne. J'aurais pu t'aider, seulement j'ai ce besoin de vengeance qui m'assaye le coeur. Après tous ce que tu m'as fait endurer...;tu espérais vraiment que je t'avais pardoné?
Un sourir malsain ce calque sur mon visage, je semble méconnaissable, le sang dégouline de mes traits, il est a terre, moi pas. J'aime tellement ce sentiment de puissance qui découle de cette journée...j'ai encore aujourd'hui du mal a m'en rappeler...pour ca il faudrait remonter bien loin...quand j'étais "jeune et inocente"...

quelques années plus tot dans ma vie...

Je parcours la distance vite, trop vite, je ne l'ai pas aprecu passer face a moi.
Son pied? c'est déjà trop tard, je m'étale de tous mon long, honte et impuissance, je sens la rage monté en moi. Il prononce un sobriquet ridicule qui mettais surement destiné, puis il se place derrière moi et me soulève litéralement. Je vodurais être un homme. Un homme et vous écraser tous.
"bah alors chérie, tu rigoles plus?" ouvre les yeux crétin. je n'ai jamais trouvé ca drole.
Sa main se balade...un peut trop. tu te crois vraiment au dessus de tout. Tu ne sais pas a qui tu as affaire, retour directement. Il me laches, vexé et furieux. Et oui chéri, figure toi que même en étant une fille, je connais les coups en traitre. Bizarement, ce mec aime souffrir, il me cherche, il me trouve, et c'est ainsi tous les jours.. je pense qu'il est clair actuelement que lui et moi ne somme pas en bon thermes. Ce cours de gym vient de metre mon humeur en l'air...pas de chance, j'avais justement anglais aprés. La prof me reproche directement mon retard, dés mon entré les regards ce fixe sur moi...serais-je toujours un monstre de foir? pourtant je n'ai pas l'impression que ma phisionomi me différencie a ce point des autres. Aucune importance...c'est pas comme si j'avais réelement besoin de leur compagnie! Je pars, perdu dans mes pensées...et mes mains qui n'arrêtent pas de trembler...cette journée est gaché d'avance, a quoi bon poursuivre l'aventure? Je dois aimer souffrir moi aussi..Mon nom qui résonne...erf je déteste ce prénom. Je lève les yeux, la prof me fixe et répéte mon prénom. Je déteste tellement ca. Elle continu de me fixer...j'ai même pas entendus la question..je sais déjà qu'elle va me virer de son cours, pas d'importance, j'avais même pas déballé mon sac, je sors, elle me hurle de revenir m'assoir tout de suite, je suis tellement raide, ca m'atteind pas, et de toute facon...qu'est ce que je m'en contrefou! Je sors du bahut, mes mains tremblent de plus belle. s'arréter, trouver une solution ...n'importe quoi. Merde, on est jeudi. Ma meilleure amie est accoudé a la rembarde a l'entré, elle me jette un regard noir et fixe sa montre. "t'es pas sencé être en cour?" j'esquive un sourire, "tous dépend de ce que tu appel être en cours, j'y ai été...un cour instand certe " elle veut me fair des reproches, je lui lance mon regard qui dit un truc du genre " allé tu sais bien que c'est comem ca que tu m'aimes" et sa passe, tant mieu, j'avais pas le courage d'affronter son regard. Une heure passe, la même rembarde, le même temps, la même situation , a la différence que je le vois sortir. Il se dirige vers moi, comme d'habitude, il s'excuse pour son comportement, comme d'habtude je craque. Enfin tous est question de point de vue la encore..la carte de la surprise c'est bien nan? Je leur fausse compagnie a la première occasion prétextant des devoirs...comme si c'étais vraiment un problême pour moi!

J'arrive devant chez moi, j'entend déjà les paroles de mon père. Mes pupilles sont dilatés...je suis grillé d'avance. je jette mon sac dans l'entré et je repars aussi vite. Je rejoint mon fouteur de merde. Il est aussi lache que moi, peut-être que c'est pour sa que je le laisse se foutre de moi comme ca. Tous change quand on se retrouve seul a seul. Le même rituel chaque jours, on s'insulte pui on s'embrasse. Il n'y a qu'a lui que j'ia parlé de ma relation avec mon père. Il ne me comprend pas mais il fait comme si, c'est déjà pas mal..

Je rentre chez moi. Il fait nuit depuis longtemps. Je ne dors jamais. Premier coup. Ne pas m'énerver. Paraitre calme. Deuxiéme, merde, je saigne. Je perd le contrôle quand je me bat. Il devrais le savoir, lui qui m'a engendré. a j'oublirais. Je suis une erreur , c'est bien ce que t'a dit papa? Papa...ca sonne bien faux. Il tire sur mes fringues, s'en est trop. Trop de bleux, trop de souffrance. Pourquoi j'attire els pb? j'en sais rien.. néanmoin je perd le contrôle comme je sais si bien le faire...Premier coup, il est a terre. Deuxiéme? c'est son tour de saigner. Le troisiéme...c'est pas moi qui le donne.
Il est quatre heure. je suisi dans ma chambre et je chiale comme une merde a genous face a ma vie. Ma vie...peut-on vraiment lui donner ce nom? cette enchainement d'événements sur lesquel je n'ai aucun contrôle..;c'est sa ma vie? et pour quoi faire? Le gout de sang dans ma bouche ne s'aténu pas.
Je frappe dans la vitre, elle se brise, je saigne de nouveau. J'entend alors ce coup de feu..merde, j'aurais du le sentir venir. Non, ce n'est pas pour moi. mais alors pour qui? d'ou peut venir ce bruit... je rentre dans la pièce, mon père...et mon chieur. surprise, ca je l'avais pas vu venir. si mes problèmes se mettent a se régler tous seul...j'ai plus qu'a partir au soleil et oublier cette vie...ca me déplait. Evidemment, je ne me contente jamais d'être heureuse. Peut-être parce que j'aime me plaindre. Je compose le numéros des urgences. Pourquoi?? je ne comprend pas. je ne comprend ni pourquoi je tache de les aides, ni pourquoi ils ont tentés de s'entretuer...

un sourire malsain née sur mon visage....aprè tous c'est pas mon problème. Je sors, personne ne se souviendra de moi, alors c'est pas un problème...

un jour peut-être....de toute facon, je n'aime pas les happy end.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.e-monsite.com/mokusai
maxyne
Nouvelle recrue
Nouvelle recrue
maxyne


Féminin Nombre de messages : 18
Age : 32

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeMar 31 Juil - 18:02

suite de "juste parceque mes nuits sont plus belles que vos jours"

quatre heure du mat...j'envisage d'aller dormir. Je louche sur mon lit. Nan. Même pas en rêve, je trouverais pas le sommeil. Je monte sur mon perchoir. Qu'est ce que'on attend de ma vie. hier encore on m'a dit d'aller méditer. Méditer? a quoi bon. Je suis une erreur de la nature, je n'aime que la destruction la mort et le chaos. J'oubliais de dire que j'aimais aussi allé chialer sur l'épaule des gens quand la vie est trop dur pour moi. pourtant quand c'est eux qui ont besoind 'aide moi...je ne suis pas la. le gout du sang sur les lévres, je parcours la distance qui me sépar du vide avec envi. être sur la bréche c'est vraiment le pied. Une main sur mon épaule..."putin mais retourne te coucher je veux pas de tes conseils..." ma voix se bloque dans ma gorge. Ce n'est pas celui que je pensais. Après un an t'es revenu...surprise surprise. reprendre les bonnes abitudes? non. tu es parti, n'espère pas que je te saute au cou. ...et pourtant c'est vraiment tentant. Je me remet les idées en places...Je suis moi, dur et solitaire, je refuse de recommencer a être dépendante de lui. Coup sur coup on reprend notre jeux futile. dieu que ca ma manqué... Je pensais pas avoir changé en un an, j'ai moin de mal a l'esquiver, maintenant peut-être arrétera t-il de penser que je suis inférieur...non, c'est sa nature. au dessus de tout. aucune importance, je l'aime comme ca, et je l'aime a en creuver...je l'acceuil a ma facon "que fais tu ici conard?" je suis dur quand j'aime. je n'ai jamais dit qu'il était le seul a être un connard...je t'aime enflure. "j'espérais un meilleur acceuil..." il me sort son sourire de conquérant, je hausse un sourcil, dans mes souvenirs il avait plus de répondant que ca. Je ressens chacune de ses sensations multiplié par dix. Droite, gauche...petite dance que j'aime tant. la solitude, ca a toujours été mon truc. moi j'ai pas envi d'avoir une horde d'ami , une famille aimante et un petit copain que je siflerais pour qu'il arrive a mes soins. Je l'aime lui parce que lui il est fière, lui il sait ce qu'il vaux, pas de fausse modestie, merci. Claque, ca par contre ca ne m'a pas tellement manqué, je heurt le sol. c'est bon de le revoir....c'est ca? hum, hésitation. je roule sur le côté et avec une balaiette je le raméne a mon niveau. "mon aussi je suis heureuse de te voir chéri!" nouveau sourir "j'aime ton ironie" cette fois c'est moi qui souri...Il me raconte son mal être, je suis dans ces bras, il connait mes points faibles mieux que quiquonque.
Je plisse les yeux, notre histoire ne ménera a rien, je suis lui, il est moi, sentiments mélangés, douleur intense et besoin d'unisson... ce besoin de se battre, d'être le plus fort, de dominer l'autre en permanence. j'aime tellement ca, pour moi la vie n'a rien d'important, pour lui la vie c'est juste attendre la mort, j'aimerai être de celle qui souhaitent juste être bien foutu, inteligente et blonde, la peau clair et des marques partout sur les fringues... pas moi. je me contente d'être celle qui reste au fond de la class, défoncé a tout ce que la vie fait de bon dans ce monde, dépendante du sex et acro a tes poings, personne ne moffre un combat comme tu le fait, c'est surement pour ca que tu es le seul qui matteint. Gagner, c'est pas drôle...perdre non plus. seulement avec toi, étonnement, ca l'est ! et je sais que pour toi c'est pareil. ta vie de rêve tu l'avais trouvé, t'avais retrouvé ta famille et tous ce que tu m'avais toujours dit vouloir, alors je t'vais laissé partir...et tu es revenu, idiot!...crétin...tu apsse au dessus de moi, tu me demande pourquoi je te reproche ton retour, je te le reproche pas, sa me fait tellement de bien de te revoir, mais t'es comme moi, une poupée cassé...toujours la peur de décevoir. Je me lève, il est six heure, tu aurais du venir plus tot...
On avait pourtant décidé qu'il n'y aurait pas de nous, seulement comme d'habitude, c'est toi qui décide. il y a un nous, j'ai pas vraiment compris comment on est passé de toi et moi a nous, alors que normalement, le nosu n'existait que la nuit....


nouvelle journée, nouveaux pb. jattend la fin , tu m'attend a la sorti...surprise surprise, deviendrais tu un sentimental? non biensur. aucun sentiments, j'oubliaiis.. Tu me regardes dans les yeux, je te sors un sourir du genre, non oubli. tu me fix, tu as compris, j'en veux plus, a toi de voir si tu veux tenter l'aventure. Mais si tu es venu cet aprem, c'est que toi aussi tu en veux plus non? il ne fait pas nuit, le nous n'existe pas. Regard sec, je susi allé trop loin. on marche côte a côte sans un mot. On arrive chez lui. Il me laisse pas le temps de poser mon sac, il me plaque contre le mur comme lors de notre rencontre, ces poings encadrent mon visage, et je sent la rage émaner de tous son être. "a quoi tu joue" je en jou plus, ca fait longtemps que j'ai cessé de jouer...le jour ou t'es parti peut-être. ma réponce est toute autre "jouon jsutement."
les coups s'enchainent, je sais qu'il aime ca au moin autant que moi, seulement ce soir, ca ne m'amuse pas. il me bloque au sol, je reprend le dessus. "pourquoi tu es revenu"
silence, il me fixe, il me déséquilibre, il me fait tomber en arrière, me prend, et me souléve. "j'avais envi" mes yeux se font interrogateur, les siens fuyant...il est comme moi...dommage. j'aurais voulu qu'il ai lassurance que je n'ai pas, j'aurais voulu qu'il me dise qu'il m'aime. dommage..ironie du sors, moi qui cherchait tellement quelqu'un comme moi, je l'ai trouvé et ca me désole. je le laisse reprendre le jeu...

un jour, j'espère que mes jours aussi, seront beaux.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.e-monsite.com/mokusai
igli
Habitué
Habitué
igli


Masculin Nombre de messages : 238
Age : 33
Localisation : Agen

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeDim 5 Aoû - 11:37

Posté en trois fois :p

1ERE PARTIE : RENCONTRES...


Bruits de pneus. Crissements sur le bitume. Que se passe-t-il...
Je suis enfermée. Noir. Je suis seule. J'ai peur. Seul le bruit de ma respiration haletante résonne à mes oreilles. Que se passe-t-il ? Je ne sais pas. J'ai peur. J'attends. Où suis-
je ? Pas de réponse à ça. Puis, soudain, bruits de pas. Je me relève. Une terreur immense m'envahit. Que se passe-t-il ? J'entends une porte qui s'ouvre, grince. Une lumière
éclatante m'éblouit. Je me voile les yeux, retire ma main. Je m'habitue peu à peu à cet éclairage. Une porte s'est dessinée dans l'endroit où j'étais. Je sors, prudemment. Rien,
personne. Je tremble, j'ai froid. Mais ce n'est pas un froid naturel, ça me prend au plus profond de mon être, ça touche mes tripes et mon âme. Frissons. Je fais quelques pas
hors de ma cage. Il n'y a rien. Que des murs blancs. Et une caisse. Désespérée, je me dis que la seule chose qui me reste à faire est de l'ouvrir. Je m'avance, m'agenouille. Il y
a un mécanisme, un bouton dans le fer de la boîte. J'appuie, recule aussitôt. Un pantin surgit. Je hurle, tombe, me cogne la tête. Je m'évanouis. Un rire démentiel résonne à
mes oreilles. Je sombre...
Je me réveille. Je suis enfermée. Je suis dans le noir. Bruits de pas. La porte s'ouvre. Impression de déjà-vu. Lumière. Je sors. Une porte en bois, devant moi. Je l'ouvre.
Derrière, un couloir blanc, et portes à perte de vue. Je cours, tout droit, ne m'arrête jamais. Je cours...
Je me réveille. Je suis dans une salle d'opération. Je vois les masques de chirurgiens qui m'entourent. Comment suis-je arrivée là ? Une voix, étouffée par le masque : "Elle se
réveille." Je sens une aiguille qui rentre dans mon bras. Mon corps devient mou. Je me sens planer...
Je me réveille. Une forêt. Cinq chemins s'offrent à moi. Où peuvent-ils mener ? Je ne sais. J'emprunte celui qui est le plus à ma gauche. C'est sombre. Les arbres cachent le
ciel, il ne subsiste que quelques parcelles de lumière. Bruits, tout autour de moi. J'ai peur. Je me mets à courir. Quelque chose effleure mon visage. Le couloir touche à sa
fin. Il n'y a rien. Tiens, si, il y a une porte à ma droite. Je n'avais pas vu... Je l'ouvre, ou plutôt, tente de l'ouvrir. Elle est fermée à clef. J'entends des pas. Ce bruit me terrifie,
d'autant plus qu'il est amplifié par l'exiguïté du couloir. Je donne des coups sur la porte. Les pas se rapprochent. Découragée, je me jette de toutes mes forces sur la porte.
Elle finit par céder. Horreur. Devant moi se tient un épouvantail. Il est habillé de loques, et porte de longues cisailles à chacun de ses membres. Je hurle, fait marche arrière.
Mais les bruits de pas sont encore là. Je me retourne vers l'épouvantail. Il avance vers moi. NON !!! Ma tête tombe.
Lisa... Je m'appelle Lisa. J'ai vingt-quatre ans. Je suis dessinatrice. Il fait noir. Je suis enfermée. Je compte les minutes. Voilà trois heures que je suis là. On a dû m'enlever... Je
frissonne à cette idée terrifiante. Mais quelqu'un s'apercevra bien de ma disparition. Mes derniers souvenirs remontent à ce matin. Je marchais dans la rue. Et, plus rien... Le
sommeil me prend. J'essaie de lutter, mais n'y parviens pas. Je m'endors.
Je suis dans une immensité grise. C'est du brouillard. Qu'est ce que je fais ici ? N'ayant pas de réponse, je décide de marcher. J'ai faim. Au fur et à mesure de ma
déambulation, je remarque des ruines. Elles m'entourent. Il y a des bâtiments détruits, en feu. Je tremble, de peur. Que faire ? Je décide de m'asseoir, et d'attendre un
miracle...
"Je m'appelle Lisa, Lisa, Lisa..." Je deviens folle. Rien de nouveau. Je m'appelle Lisa, j'ai vingt-quatre ans. Après-demain, c'est mon anniversaire. Mon anniversaire... Mon
anni...
On me secoue. J'ouvre les yeux. C'est un type, à l'air patibulaire. Il me dit quelques mots, mais je ne comprends pas tout de suite. "Vous êtes vivante ?" Je hoche la tête. "Je
vous avais cru morts, comme tous ces gens autour de nous." Je tourne la tête. Des cadavres, partout. Je vomis, perds connaissance.
La première chose que je vois, c'est une tête. Un garçon, pas plus de quinze ans. Aussitôt, il disparaît, et le son de sa voix me parvient : "Elle se réveille." Un deuxième visage
se place devant moi. Le même gars que tout à l'heure. "Ça va mieux madame ?" "Mademoiselle...", je murmure. "Ouais, mademoiselle, excusez moi." Je regarde autour de
moi, croyant rencontrer le regard des morts. Mais non, il y a juste le garçon, adossé à un muret, et plus loin, une jeune fille, d'environ huit ans. Elle mange une sucette. Une
main me relève. "Je m'appelle John. Lui, c'est Alexis. Et la petite là-bas, c'est Altronia." "Altronia... Où on est ?" "Je vous avoue que j'allais vous poser la même question. Voilà
trois jours qu'on marche sans cesse, sans rien trouver d'autre que des ruines, et des cadavres." Je me lève, m'époussette, et me ressaisis. "Je m'appelle Lisa. Je suis
dessinatrice." "Enchanté." John me tend la main. C'est une grosse main, une main de travailleur, usé et rugueuse. Je la sers. "Nous voilà quatre à présent..." Le garçon, Alexis,
vient me voir, me sers la main aussi. "Je m'appelle Alexis, j'ai seize ans." "Moi, c'est Lisa." Il me sourit. J'en fais de même. Il est petit, athlétique, les cheveux noirs. Il continue
de me sourire, quand soudain, quelque chose tord son visage. Il se dégage, part en arrière. Je suis hébétée. "Qu'est ce que..." John se place devant moi. "Il est particulier.
Nous sommes tous particuliers. Je vous expliquerai." "D'accord... Puis-je aller voir la petite ?" "Oui... Mais ne regardez pas ses yeux. Et ne vous étonnez pas si elle les garde
fermés..." Étonnée, je vais la voir. "Bonjour..." Je m'arrête alors sur place, clouée. Ces yeux... Je me perds, me noie. "Bonjour !" Et cette voix... La main de John sur mon épaule
me rappelle brusquement à la réalité. "Je vous avais prévenu..." Je le dévisage, mon regard se perd, je sens que je vais tomber...
Je me réveille. Je suis dans un champ. Un épouvantail. Non, deux, trois. Je cours. Cours. Des ruines, du sang. Des yeux, dans les mains de John. Les yeux d'Altronia. Un
couteau. Épouvantail. Je cours. Le couloir. Il n'y a plus de portes. Je me cogne... Je tombe... Je m'évanouis...
Voix... C'est loin, ça résonne contre les parois de ma tête, emplit l'espace... "Elle est morte ?" "Non... Non, nous pouvons encore la sauver !" Plus rien. Un bruit assourdissant
retentit sans cesse à mes oreilles, un tic-tac... Je ne comprends plus rien... Que se passe-t-il... "Elle s'est simplement évanouie..." Je me rendors, paisiblement.
Je me réveille, tête lourde, mains brûlantes et pleines de sang. "Elle se réveille." Impression fâcheuse de déjà-vu... Je crache par terre, un liquide rouge et chaud s'échappe de
ma cavité buccale. Du sang. Je crache une seconde fois, puis une troisième, jusqu'à ce que la salive soit réapparue. "Ça va aller cette fois ?" Je souris, d'un sourire morne et
sans conviction. "J'espère." "Ce n'était pas faute de vous avoir prévenu..." Je regarde John, d'un œil mauvais. Certes, il m'avait prévenu... Mais comment pouvais-je m'attendre
à ça ? Rien ne pouvait me préparer à découvrir ces yeux, les yeux de tous, les yeux de toutes les personnes que j'avais croisées dans la rue, de tous mes amis, de tous mes
ennemis... Un frisson parcourt mon être, si frêle en cet instant. John me tend la main. Je la saisis, il me relève. "Mettons-nous en marche." Altronia saute de son rocher,
s'approche de moi, me donne la main. Ce contact froid et innocent m'électrocute. "Pardonnes-moi..." Je ne réponds rien. Elle s'écarte alors, et va saisir la main d'Alexis. John
ouvre la marche. Je le rejoins. "Pourriez-vous enfin m'expliquer ce qu'il se passe ici ?" Il s'arrête un instant, reprend sa marche, regardant un point devant lui, un point perdu
dans le brouillard. "Où allons nous ?" Il ne répond pas, continue sa marche nonchalante. Je me place devant lui. "Quoi ? Pourquoi ne répondez-vous pas ? Qui êtes-vous ?" Il
me pousse, continue à avancer. "Je vous l'ai dit, je m'appelle John." "Qui êtes-vous John ? Que faites-vous ici ?" "Je ne sais pas. Je ne sais pas où nous sommes, ni pourquoi
nous sommes là. Tout ce que je sais, c'est que nous sommes tous particuliers..." "Que voulez-vous dire par particuliers ?" Il s'arrête, me regarde droit dans les yeux. Son
regard dans le mien... Je me sens soudainement idiote, faible et coupable. Je détourne les yeux. Il repart, je le rattrape. "Alexis a une double personnalité. Il a un deuxième
lui. Une personne qui lui parle, le guide. Un ange gardien. Il ne le contrôle pas. Son double peut prendre possession de lui à tout moment. Il vit en lui..." Cette nouvelle me
frappe de plein fouet. Un fou... "Altronia, elle, n'est probablement pas humaine. Ses yeux... ont un pouvoir inimaginable. Ils peuvent donner la mort. Elle a tué un homme
hier... Elle est incroyable..." John fouille dans ses poches, et en sort deux diamants, d'une beauté impensable. "Ce sont ses larmes... Ses larmes..." Le regard de John se perd
dans l'infini, il se déconnecte peu à peu de la réalité... Je le sens partir, m'échapper, partir dans ses pensées, lentement... Ma question le ramène brusquement à ce monde.
"Et vous ?" Il me regarde, d'un air absent. "Je suis..." Il hésite. Je sens qu'il va me mentir, mais décide d'attendre la réponse tout de même. "Je suis... un tueur. N'avez-vous
jamais entendu parlé de Nameless ?" Nameless... Si... Un tueur en série, favori de la presse londonienne... Il tuerait sans motif... "Je suis Nameless." Je m'arrête. Je suis en
présence d'un tueur psychopathe complètement timbré. Il stoppe sa marche, me regarde. "Je sais ce que vous pensez. Que je pourrais vous tuer, là, d'un coup, comme je
pourrais tuer Alexis et Altronia. Oui, je pourrais..." Il fait quelques pas vers moi, je recule, effrayée, me cogne contre un rocher, m'affale de tout mon poids. John continue
d'avancer. L'horreur me prend. Son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du mien. J'ai la gorge sèche, j'ai envie de hurler, mais aucun son ne sort. "... mais je ne le
ferai pas." Il me relève. "Je ne le ferai pas parce que je ne sais pas où nous sommes. Nous sommes tous perdus, tous dans le même pétrin." Je le regarde, moitié étonnée,
moitié terrifiée. "Vous n'êtes pas obligée de me faire confiance." Il repart. Je reste là, abrutie par toutes ces révélations. Jamais plus je ne poserai de telles questions...
Brusquement, quelque chose me touche l'épaule. Je tourne la tête. C'est Alexis. "Il faut continuer à avancer..." Je hoche la tête. Il se penche vers moi, et me glisse, au creux
de l'oreille : "Mon autre moi me dit que John est pour l'instant digne de confiance... Il ne se trompe jamais. Tout ce que John désire, c'est de partir d'ici. C'est également mon
souhait. Alors nous 'avons pas le choix, nous devons placer notre foi en lui." J'approuve. "Retournez avec lui, il ne vous fera rien. Il désire votre présence." Cette dernière
phrase me frappe. La voix d'Alexis n'est plus la même. C'est une voix qui semble venue d'outre-tombe... Mais il repart vers Altronia, et ils reprennent leur marche. Je rejoins
John. Nous ne parlons pas.
Après une bonne heure de marche, j'ose de nouveau adresser la parole à John. "Où allons-nous ?" "Je ne sais pas. Nous avançons dans une direction, toujours la même, dans
l'espoir de trouver une échappatoire." Le silence reprend, pesant. "Je suis désolé." Je me tourne vers John. "J'aurais dû vous préparer, je suis désolé de vous avoir révélé mon
identité si brusquement..." "Non... C'est moi qui suis désolé de ma réaction envers vous... Vous avez raison... Nous voilà tous dans le même pétrin..." "Lisa... C'est un joli
nom." "Merci John... Puis-je vous tutoyer ?" "J'allais vous poser la même question... Bien sûr que oui..." "Merci." Je lui donne la main, la sers, peureuse. "Tous dans le même
pétrin..." Je répète cette phrase, nerveusement. "Tous dans le même pétrin..." Le brouillard nous recouvre...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.punky-project.skyblog.com
igli
Habitué
Habitué
igli


Masculin Nombre de messages : 238
Age : 33
Localisation : Agen

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeDim 5 Aoû - 11:38

2EME PARTIE : PERDU DANS LE BROUILLARD...

Je marche, nous marchons... Rien, rien, il n'y a rien, pourquoi... De temps en temps, des ruines... Du sang, des morts... Silence, que du silence, je n'en peux plus... Trois fous
m'entourent, dont un tueur psychopathe... Quelle idiote je suis de leurs avoir fait confiance... Que fais-je ? Rien, plus rien n'a de sens... J'ai soif. On fait une pause, enfin, j'ai
soif. Qu'est ce qu'il se passe ? Alexis me parle, mais je n'entends pas, j'ai soif. Quelle chaleur ! Un coup m'atteint à la tête...
"Qu'est ce qu'il se passe ?" "Tu commençais à divaguer..." "Désolé..." "Pas grave, c'est normal dans cet enfer sans fin..." "J'ai soif..." "Bois." "Merci." "De rien." "Ça va Lisa ?" "Oui
Altronia." "On repart." "D'accord."
On se relève, et c'est reparti pour quelques heures de marche...
"Stop." On s'arrête. "On va dormir là." "Pourquoi là ?" "Pourquoi pas..." Je m'assieds. "J'ai envie de dormir." "Moi j'ai froid." "Froid ? mais il fait une chaleur étouffante !" "Je sais
pas, c'est pas un froid naturel... Ça me prend aux tripes..." "Calme toi Alexis. C'est normal." "Normal ?? Ah ouais ? Pour toi, tout est normal ici !! Est-ce que tu te rends
compte que ça fait des semaines qu'on tourne ainsi en rond ??? Tu comprends pas qu'on est foutu ou quoi ????" "Ta gueule petit. Je croyais que t'avais des tripes..." "Des
tripes ?? Mais je m'en fous des tripes !! On est foutu John !!!" "Ta gueule." John s'approche de lui, lui donne un coup derrière la tête. Alexis s'effondre inerte. Altronia pleure.
Je regarde la scène, j'arrive pas à tout comprendre, qu'est ce que... "Il se réveillera demain. C'est la fatigue..." John se couche, Altronia pleure. Je m'approche d'elle. Moi aussi
j'ai froid à présent... Je la prends dans mes bras. "Calme toi, il vit encore..." "Lisa, j'ai peur..." "Pourquoi ?" "John..." "John est le seul qui arrive à gérer cette situation avec
calme..." "J'ai un mauvais pressentiment..." "Moi aussi..." Altronia se blottit contre moi, pleurnichant. Elle finit par s'endormir, je l'imite rapidement.
Bleu... C'est bleu... Puis, une goutte tombe, du sang, l'eau se trouble, la tâche se répand sans attendre... Le calme est troublé, les ennuis commencent... Je suis sur un lit...
Des lunettes. Je vois des lunettes. Je souris. Les lunettes disparaissent, j'entends du bruit, lointain, très lointain, et un masque se place devant moi. Un masque de
chirurgien... Je souris. Le masque se trouble peu à peu, un épouvantail... apparaît... Je hurle.
Je me réveille, en sursaut. John est réveillé. Il a fait un feu. J'allonge Altronia par terre, me lève sans bruit, pour me placer à côté de John. "Ça va ?" "Oui... Les paroles d'Alexis
m'ont... touchées... Je me dis qu'il a raison..." "Non John. Vous seul réussissez à garder votre calme..." "Merci..." "Vous devriez dormir..." "Non. Mauvais pressentiment..." "Moi
aussi..." Un coup de vent me fait frissonner... Quelque chose se produit alors, c'est comme imperceptible, mais au fond de moi, ça fait comme l'effet d'une bombe
atomique... "Qu'est ce qu'il se passe ?" John s'est levé. "Je ne sais pas. Le vent ne cesse de grandir... Un tourbillon se crée. Altronia se réveille. "LISA !!!!" Je cours la voir. Le
bruit du vent est assourdissant. "TENEZ VOUS À UN ROCHER !!" Je suis les conseils de John, quand : "JOHN !!! OU EST ALEXIS ?????" John me regarde, il comprend
soudainement, lâche le rocher. "JOHN, NON !!" Le vent l'envoie valser par terre. Sa face s'écrase contre terre. Il ne bouge plus. Altronia ne peut se contenir : "JOOOHHNNNN
!!!!!" Elle pleure, je pleure, nous pleurons... Le temps passe, le vent passe, John trépasse ? Nul ne le sait, pas moi en tout cas, pas vous, personne, sauf lui... Le vent se
stoppe, je lâche le rocher, Altronia, et cours, cours vers John. Il vit. Je sèche mes larmes, annonce la nouvelle à Altronia, mais elle ne se calme pas pour autant. Je suis
surexcitée, Le visage de John est à moitié arraché, râpé. Je le panse avec mon t-shirt. Il remue, j'exalte. Et, soudainement, m'endors, je ne sais pourquoi, ni comment, mais je
tombe, et ma tête cogne sur le sable...
L'épouvantail, encore, toujours... J'ai peur. Que me veut-il ? C'est l'incarnation de l'horreur à mes yeux... Je le regarde, il me regarde. Et, brusquement, je le reconnais... C'est
une créature que j'ai dessinée, il y a longtemps, une de mes premières BDs... L'épouvantail fait un pas, deux pas, trois... Je recule, ne voit pas le gouffre... Je tombe... Ça
tourne, c'est beau, c'est psychédélique. Couleurs, sensations. Alexis. Il est là, tombe avec moi... Il me sourit, me regarde, me fait un geste de la main. J'essaie de me diriger
vers lui, je tente de lui saisir le poignet, mais il s'évanouit dans l'ombre... Ma vue se trouble... Un bip revient sans cesse, je sens une aiguille qui me traverse le bras, mais je
n'ai pas la force de lever mon bras... Le temps se distille...
On me secoue. Ma tête tape le sol, mes pensées me reviennent. Non sans difficultés, j'entrouvre mes paupières. Altronia. Aussitôt, son regard rencontre le mien, et tout
devient...
Bleu, rouge, vert, jaune, tout se détache, les couleurs se décomposent, je ne vois plus, non, au contraire, je vois tout, je suis tout, je vacille, réussis à me lever, je suis tout,
tout est en moi, je suis une déesse, rien n'existe, tout est noir, je ne comprends plus, que se passe-t-il ? La vie se rétracte et la mort prend forme, il n'y a plus que haine,
plus rien n'existe. Mes pensées se perdent dans un délire métaphysique. Je pense à mon ancienne vie, à mes joies si peu présentes, à mes peines trop présentes... Je pense
à des films... Le chien andalou... Requiem for a dream... À des livres... Ubik, Substance mort, Salem... Tout se mélange, où est le bien, le mal, c'est quoi la vie, c'est quoi la
mort, c'est quoi la vie, c'est quoi l'amour, c'est quoi l'humain, où va le monde ? Sais pas, sais plus, je comprends plus. Où vais-je ? Je me perds dans des raisonnements sans
queue ni tête. Je me perds dans l'infini... L'infini devient fini, le fini devient la mer, et la mer devient le père, et la pair devient le triple, et le triple devient tout, et le tout
devient fou, et le fou devient maître, et le maître devient esclave, et l'esclave devient l'homme, et l'homme devient merde, et la merde devient mort, et la mort devient un
tourbillon, et le tourbillon devient violet, et le violet devient rouge, et le rouge devient sang, et le sang devient moi, et moi, je ne deviens rien... L'épouvantail me poursuit, il
n'est pas seul, il y a le pantin de la boîte avec lui, mon dernier petit copain... Ils sont tous là, me poursuivant sans relâche, sans faiblir, sans s'arrêter, mais moi je n'en peux
plus, je titube, je m'effondre. Les ténèbres m'envahissent...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.punky-project.skyblog.com
igli
Habitué
Habitué
igli


Masculin Nombre de messages : 238
Age : 33
Localisation : Agen

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeDim 5 Aoû - 11:40

3ÉME PARTIE : DU MÊME AU PAREIL

Je suis dans un couloir, je pleure, qu'est ce qui ne va pas chez moi, où est le problème ? Ma vie n'est rien, tout ceci n'aura servi à rien. Une porte s'ouvre, c'est John. Je me
lève d'un bond, me jette sur lui, il me colle une claque, je valse. Je ne comprends plus... Il a un couteau, je cours. Il me poursuit. Dans le couloir sans fin, il y a les portes qui
ne s'ouvrent pas, et il y a celle marqué W-C. Je l'ouvre. Il fait noir, je n'entends rien, seulement le bruit de ma respiration. La paroi est glacée. Je suis enfermée. J'entends des
pas, arrête de respirer, j'ai peur. La lumière envahit la pièce, ce n'est pas John, ce n'est personne... Il n'y a personne; Pourquoi ?????? Je hurle. Il y a trois portes, j'en ouvre
une, me retrouve dans le brouillard. Altronia m'appelle, mais le vent m'empêche d'avancer. Elle me tend la main, et hurle. Je me retourne, John. Je fais marche arrière,
referme la porte. Je m'assieds, reprends ma respiration. Tant d'émotions... Musique... Mark N. Enhancer... La haine se relâche... Prise par un ultime instinct de survie, j'ouvre une seconde porte, je suis dans la forêt. Malheur, la porte se referme derrière moi. Il y a une cabane en face, loin, je n'en vois que la lumière qui s'échappe des fenêtres.
J'entends un bruit, mon ami l'épouvantail. Il s'incline devant moi, je ne comprends plus... Il se relève, sa tête est devenue celle d'Altronia, il recommence à me poursuivre. Je
cours, tout droit. Il pleut, les éclairs éclatent. Je suis trempée, fatiguée. J'arrive à la maisonnette, entre, claquant la porte. Il y a un homme sur un fauteuil. Il me regarde. Je
reprends mon souffle. Je tente de parler, mais il lève la main, et c'est lui qui parle : "Ne croyez pas que tout se finit là. Votre vie ne vient que de commencer... Votre vie...
Quel terme mal utilisé en ce moment... Mais passons... Votre histoire continue par ici !" Il écarte son fauteuil, me montre un feu de cheminée. Le feu grandit, grandit,
m'envahit, me recouvre. J'ai froid, je tombe en enfer. J'atterris sur un sol mou, me redresse. Brouillard... Cet endroit m'est familier... Déjà-vu... Alexis se dirige vers moi,
titubant. Il s'effondre, je le rattrape. Il tente de parler : "John... plus confiance... Altronia... fuyez..." Il est mort, je crie, de toutes mes forces... "POURQUOI ???? Pourquoi lui, si
innocent, lui qui avait encore toute sa vie devant lui ???? Mon Dieu, pour la première fois, je vous implore : prenez-moi à sa place !!!!" Une voix rauque me répond : "Ta
volonté sera exaucée." Je me retourne. John, avec un couteau. "AU SECOURS !!!!!" "Nobody can heard you scream..." Il a un couteau... Shining... Je tente de partir, il m'agrippe
par les cheveux. Je me débats. Ses yeux brillent d'une lumière démoniaque. Et, il s'effondre. Derrière lui, Alexis, une pierre à la main : "Le héros a toujours un second
souffle..." Il tombe, ses yeux roulent par terre, s'arrête devant moi, ils semblent me dire "Sauve toi !!". Altronia surgir
git alors du brouillard. Je m'avance vers elle. Quand je m'aperçois qu'elle n'a plus d'yeux... "Altronia, que... ?" "Tuez là." De nombreuses formes apparaissent derrière elle.
L'épouvantail, le pantin, les chirurgiens, John... John... Il tient, dans sa main, les yeux d'Altronia... Il regarde l'épouvantail, qui s'effondre par terre inanimé. Que se passe-t-il
? "Je te veux pour moi seul..." Course-poursuite effrénée. Je me perds dans un dédale de rues... Je tombe, ma tête fait Crac ! et je perds connaissance.


4ÉME PARTIE : ARTICLE DE JOURNAL

MORTS LIÉES

Dans la nuit du 20 janvier, Lisa, célèbre dessinatrice de la BD "Al(e)xis", le tueur connu sous le nom du "Nameless", et la cartomancienne Altronia, ont perdu la vie, à l'hôpital
Saint-Jean, après plusieurs semaines de coma. Rappelons que Nameless, après avoir tué une cartomancienne qui se faisait appelée Altronia, avait tenté d'échapper à la
police, et c'est à ce moment qu'il avait heurté Lisa, qui portait en elle son futur enfant, Alexis. Ces personnes sont mortes avant-hier soir, sans que les chirurgiens n'aient pu les sauver. Leur mort, à quelques minutes d'intervalles, semblent étroitement liées, par on ne sait quel mystère. Avec chacun d'eux disparaît une énigme qui ne sera jamais résolue : pourquoi The Nameless tuait-il ? Comment Altronia faisait-elle pour prédire le futur avec tant d'exactitude ? Que serait devenu Alexis ? Tant de questions qui resteront à jamais sans réponses...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.punky-project.skyblog.com
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeLun 6 Aoû - 2:49

VOilà un texte que j'ai écrit il y a pas mal de temps, mais je n'en ai retrouvé que mon premier jet, que je vous livre ici :

Comment me connaissez-vous ?

A ceux qui ne me connaissent pas :
Je suis une ombre bleue, je vous épie de mon antre, je vous observe, je vous dérange. Pas de bonheur sans tristesse, pas de joie sans malheurs. Pour que le bien existe, il faut que le mal persiste.
Voyez en moi le mal. Voyez en moi toute la noirceur du monde, sa tristesse et son malheur.
Craignez-moi !
Soyez heureux, je vous maudit !

A ceux qui commencent à me connaitre :
Je ne suis rien. Aussi transparent qu'inutile. Je vous regarde vivre. Je ne vous suis pas utile, rien qu'un esprit vide dans un corps. Vous me trouverez immature, bête, sans vie.Je ne suis pas le genre de personnes que l'on apprécie. Ne me craignez plus, haissez-moi, mais sachez une chose : ne pensez pas que je suis superficiel, car vous n'avez fait qu'effleurer ma couche protectrice.
Haissez-moi !
Soyez heureux, je vous envie !

A ceux qui me connaissent :
Je suis exceptionnel, rare, et gentil. Parfois pleurant mais cherchant la moindre occasion pour rire. Ne me haissez plus, aimez-moi. Amoureux tendre et attentionné, je suis certainement votre ami, votre confident, ou votre amour. J'étais un enfant appeuré qui est entré dans la maison de la sagesse.
Aimez-moi !
Soyez heureux, je vous en prie !

Heru-Luin
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
RosenoirE
Membre Accro
Membre Accro
RosenoirE


Féminin Nombre de messages : 739
Age : 35
Localisation : Antarès, étoile la plus brillante du Scorpion

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 10 Jan - 19:34

ici on peut donc laisser ses textes? ou il va encore y avoir un problème... et merde (désolé) j'en mets un vous supprimez si vous le voulez:


Vermines.


Il s’était enfuit par la ruelle est, mes membres au sol commençaient déjà à se nécroser baignant dans un sang noir, face contre terre ma tête tournait et la dernière vision que j’eut fut le regard d’un chien dirigé vers moi, remuant doucement la queue sous un brouhaha de monde au fond à l’embouchure de la ruelle nord; tout ce monde qui se pressé sans me voir, une larme roula sur ma joue et se mêla au caillot de sang que j’avais aux commissures des lèvres. Puis comme sous l’effet de la drogue ma tête roula sur le côté; mes yeux se fixa sur le mur en face de moi, il montrer un tag, c’était une fille plutôt sexy enveloppée d’une cape noire qui tenait un crâne dans la main droite et une balance dans la gauche, elle me souriait, son regard ne me reprochais rien de ce que j’avais pu faire dans le passé, elle me ressemblé étrangement, je vis la signature de l’artiste et lu « Kad, à Juliette. ne l’oubliais jamais » et je compris que c’était pour moi, un sourire au lèvres et les larmes coulant de plus en plus fort, mes yeux se ferma, avant un ultime soubressau dut à la drogue mêlée de douleur ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »

Mais avant il y eu « merci Kad, tu m’as sauvée ».

Une semaine plus tôt
Mercredi.

La tendre vision d’un ciel à peine gâché de nuages se profilé à la fenêtre, aussitôt dissout par un cri provenant de la rue, ça faisait des semaines que le quartier était sans dessus dessous, c’était aussi accessoirement le quartier des prostituées, ce qui expliquait à fortiori le vacarme incessant de ce mois d‘août, cette fois ci c’était deux jeunes femmes, peut-être trop jeune même, qui se rouait de coups et se tirer les cheveux. Leurs macs ne leurs tapent pas assez dessus, il faut encore qu’elles s’y mettent entre elle, Il à fallu plus d’une demi heure de tapage diurne pour qu’enfin quelque un s’empresse d’appeler la police, sirène et gyrophare de rigueur dans ce quartier où à chaque fois qu’il y à une descente, il faut au moins trois camionnette pour calmer les « nerveux ». une pensée me vint à l’esprit, pourquoi n’est ce pas moi qui les ai appelé? Peut-être tout simplement parce que l’on croit toujours que les autres vont le faire, alors on laisse passer et on attend… longtemps très souvent car les autres ont le même résonnement que nous. enfin je réfléchit trop, le spectacle que donnait ma fenêtre sur ma rue chaque jour m’emplissait d’un frisson glacé; quesque je faisais là? Je ne fais pas partie de leur monde, ni d’aucun autre d’ailleurs; alors pourquoi suis-je ici? L’humain est vraiment mal fait, il ne lui manque qu’une chose: la conscience de vouloir ne pas être conscient. Je pris rapidement mon sac en ommétant pas d’y mettre mes cigarettes et mon carnet d’écriture, je sors de ce taudis pourri, en bas de la cage d’escalier les déchets s’accumulent devant l’immeuble, cela dois bien faire une semaine que les éboueurs ne passent plus dans le quartier, à cause des macs et des gangs plus virulent pour la saison, le quartier est devenu trop dangereux pour les gens de « l’extérieur », je me dirige nonchalamment vers le bar à l’entrée de la rue ouest, j’ai l’habitude d’y écrire à le table sept, mais aujourd’hui, cas exceptionnel cette table est prise, une femme d’un âge avancée pourvue d’au moins cinq millimètres de plâtre sur le visage (on parle bien de maquillage oui) tentant de caché la dure réalité de sa vie : le temps qui passe. Cette femme est accompagnée d’un homme à l’allure de riche entrepreneur mais un homme tel que lui ne se mouillerai pas dans une affaire sordide de prostitution, ce doit être un petit cadre venant de la « haute » ville, il doit être là à cause d’un manque sûrement affectif, le fait qu’il soit venu choisir une femme probablement de vingt ans son aînée, me fait penser à ces hommes qui choisissent leurs femmes par rapport inconscient à leur mère, il n’aurait psychologiquement pas reçu l’amour maternelle qui se doit et se rabat dans leur vie sexuelle à désirer des femmes mûres ayant plus d’expérience qu’eux pour recréer ce processus mère fils, ce qui créer d’ailleurs chez ces hommes des désillusions tellement grandes, qu’ils finissent déçu, macho, et tout un tas de déterminants pour ces petits garçons qui voulait ressentir un peu d‘amour maternel. Mon problème premier dans cet histoire est que la table qui me donne l’inspiration, est aujourd’hui non libre. Je les regarde fixement comme pour les juger alors que j’en suis moi-même incapable, mais c‘est sûrement ce qu‘ils doivent croire, si seulement leurs regards avaient pu le comprendre, gênée la femme se lève précipitamment remettre ses cheveux en ordre aux toilettes, enfin c’est-ce que je m’imaginais lorsque l’homme se leva aussi pour lui emboîter le pas, (à part qu’il soit partit l’aider pour ses cheveux qui sait?); je regarde plaintivement la chaise qui as reçu l’honneur d’accueillir à son tour les fesses de cette femme sur lesquels tant d’hommes ont du déjà s’asseoir, je m’imagine la chaise en train de louer cette femme en rôle de déesse de l’assise, je me met évidemment à sourire, ce qui provoque la consternation de bon nombre des gens présents dans la pièce, pour ne pas me faire plus longtemps remarqué à rester debout, j’emprunte une chaise toute proche de la sept, et commence à me lasser d’être ici, cette vie n’est pas pour moi, je m’ennuie, il ne sert à rien de rester enfermée avec des gens qui ne te connaissent et que tu ne connaît pas, si seulement j’avais cette envie de les connaître, je ne sais pas si c’est par flemmardise ou parce que je sais déjà ce qu’ils sont que je ne veux pas aller vers eux. Je pense les rendre superficiels par ma seule pensée, il vaut mieux que je sorte d’ici. Je me dirige vers la porte qui me semble s’éloignée de plus en plus, l’atmosphère est lourde et les yeux sont braqués sur ma personne, peut-être les ai-je mal jugés, ils se sont aux moins rendu compte d’une chose: ma pensée n‘est pas avec eux; enfin je respire un air qui se veut frais, mais dehors ce n’est pas mieux, ce bar est en faite l’image de ce que l’on peut trouver dehors mais en plus concentré, comme les lycées pour les étudiants.
Je n’ai pourtant pas envie de rentrer. La solitude est peut être encore pire que ce que l’on peut trouver ici. J’erre dans ce quartier, je n’ose en sortir, c’est comme si on ne voulait pas prendre conscience qu’il y à un ailleurs, quand vous entrez ici vous n’en ressortez plus, il n’y à plus rien que ce quartier, quel sensation bizarre que de prendre conscience de ça et de pourtant n’avoir aucune volonté pour changer cela. Je prends machinalement mon téléphone et compose un numéro que je connais par cœur, le plus utile quand je suis dans ce grand état de démission total de ma vie.
- « excuse moi, tu peux passer à la maison? »
Revenir en haut Aller en bas
RosenoirE
Membre Accro
Membre Accro
RosenoirE


Féminin Nombre de messages : 739
Age : 35
Localisation : Antarès, étoile la plus brillante du Scorpion

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 10 Jan - 19:43

- « t’as combien? »
- « quarante »
- « ok, j’arrive. »
Je rentre prestement dans ma cage dorée; le temps de me faire une tasse de café, une dizaine de minutes plus tard j’ouvrais la porte à mon fournisseur.
- « tiens, tu en as pour quarante, ça te suffit? »
- « pour ce que je vais en faire, il y en à largement assez, je te remercie. »
- « je peux te dire… » tiens c’est la première fois qu’il reste plus longtemps pour me dire quelque chose.
- «  tu sais, tu devrais parler aux gens, ici, on te voit comme… un alien où quelque chose de ce genre… » je le regarde comme si je voulait le mettre à nu, qu’à t-il voulu dire par là?
- « tu sais, … » je ne finis pas ma phrase, quelque chose me bloque, quesque j’allais dire à l’instant? Quelle excuse allais-je inventer pour justifier le fait que je n’allais pas vers les autres? Depuis trois ans que je suis ici, je ne suis jamais aller voir qui était mes voisins, je ne suis jamais tombée sur quelque un que je connaissais dans la rue par hasard, je suis seule, merde je vais lui dire quoi? Kad est le seul que je connais ici, il passe tous les mercredi après mon appel, me fournit, puis s’en va, on ne se connaît pas, notre relation s’arrête au business; pourtant aujourd’hui il me parle, pourquoi aujourd’hui? Pourquoi ne m’a t-il pas parlé les autres jours? Pourquoi ne l’es-je jamais invité à venir boire quelque chose? À rester plus longtemps comme aujourd’hui après sa tournée? Aurais-je tellement peur de m’attacher à quelque un dans ce quartier où un mort survint chaque semaine?
Je finis ma phrase en tentant d’être la plus sincère possible,
- « je vais mourir. »
Pourquoi ai-je dis ça? Non je sais pourquoi mais pourquoi à cet instant? Je l’ai su il y à deux semaines de cela mais ça ne justifie en aucun cas le fait que j’ai tournée le dos à chaque personne qui me tendait la main!en arrivant ici je savais pertinemment que je mourrais ici, j’ai fait un rêve la nuit dernière, j’étais dans un manoir et assise dans mon grand fauteuil de princesse je faisais face à un immense tableau, il représentait la mort, drapé de noir, un verre de vin dans une main, une miche de pain dans l’autre, dans le même rêve, je me levais et aller sur le balcon je me penchais un peu et je contempler mon cadavre en contrebas. C’était très déroutant et depuis j’ai le sentiment que c’est pour bientôt…
- « quesque tu dis? Tu as des problèmes avec quelque un? »
- « euh non… pardon ce n’est pas ce que j’ai voulu die, je pense que c’est par fierté… »
L’expression de son visage change et je peux y lire un mélange de désapprobation et de tristesse.
- « nous ne sommes donc somme toute pas assez bien pour toi »
Je viens de comprendre ce que j’ai dit et fais pâle figure, la communication entre deux êtres est drôlement compliquée!
- « je ne disais pas cela comme ça, c’était plus pour justifier un manque total de confiance en soi plutôt que de dire que vous étiez dangereux »
- « ce n’est pas le problème » il me clou le bec dans mes excuses qui ressemble plus à des justifications et prend la parole.
- « le problème, c’est que tu ne feras pas long feu ici si tu continue comme ça, je tenais juste à t’informer; chaque semaine, j’en suis sûr le seul contact que tu as c’est moi, et c’est pour prendre toujours la même somme, « bonjour, 40, au revoir à la semaine prochaine », mais tu le fume toute seule ou quoi ton shit?! Si les gens t’oubli, sache que tu deviendras transparente, alors on pourra te faire n’importe quoi personne ne viendra jamais en cas de problème! »
Kad m’ouvre les yeux, la solution? C’est partir, car je n’arriverais jamais à me « mélanger »; et puisque nous sommes dans la confidence, je lui en évoque l‘idée.
- « il y à pleins d’endroits où je pourrais écrire, c’est vrai, mais ici c’est comme si l’inspiration venait à chaque coin de rue, je n’ai ressentie cela dans aucun autre quartier, et puis je m’enferme dans mon écriture, le temps passe et je ne me rends même pas compte que je néglige autant les gens qui sont autours de moi, il est trop tard hein? Il est trop tard maintenant il faut que je parte… » je me rends compte que je lui demande de répondre à une question dont moi seule connaît la réponse le tout sur un air suppliant qui plus ai.
- « je serais triste si tu partait. » Kad fixe la fenêtre comme pour y voir passer quelque chose d’invisible, ses yeux sont perdu dans le vide et sa phrase me fait l’effet d’un électrochoc.
L’humour est la meilleur des défenses et comme je me sens extrêmement gênée par ce qu’il vient de dire, je m’efforce d’en rire et d’ajouter,
- « allons, serait tu en train de me dire que je te manquerais? …cochon » un sourire aux lèvres je cherche une réaction chez lui, mais je ne m’attendais pas à ce qui s’en suivit
- « tu es spéciale, pas qu’à mes yeux, tout le monde l’à remarqué ici, tu es la seule qui à choisit de venir vivre ici, on est tous née ici, tu es la seule qui vient… de l’extérieur; c’est comme si tu avais un magnétisme particulier, tu n’es pas pareil que nous mais c’est-ce qui fait ta particularité ce qui fait que ce quartier n’est pas pareil quand je le traverse pour venir chez toi » puis il rajoute précipitamment comme s’il pensait que je tirais déjà des conclusions de ce qu’il venait de dire.
- « c’est pas une déclaration hein!! » il me regarde dans les yeux.
- « je voudrais juste que tu te sente bien ici » je ne sais plus quoi dire je le regarde fixement comme pour lui dire, « dis quelque chose je n’ai rien à ajouter » , je lui propose de repasser dans la soirée, mais il à des choses à faire, aussi je lui demande de m’appeler dans la semaine pour qu’il repasse.
- « je viendrais manger chez toi mercredi prochain, achète un truc à boire ok? Comme ça je t’apporterais un truc nouveau en plus,ce sera cadeau » il me lance un clin d’œil puis ajoute:
- « de la poudre d’ange, tu verras c’est…. Spécial, un bon cadeau pour toi donc. » puis il rajoute avant de claquer la porte comme à son habitude en repartant.
- « je pense que tu es un ange. Un ange venue pour nous sauver tous. »
Je reste là, perplexe et excité à la fois comme si j’avais appris à parler et que la conversation me faisait une impression de « pas finit ». Une pensée me vient pour moi-même : dans une semaine hein, dans une semaine, ma léthargie sociale sera peut-être finit!
Revenir en haut Aller en bas
RosenoirE
Membre Accro
Membre Accro
RosenoirE


Féminin Nombre de messages : 739
Age : 35
Localisation : Antarès, étoile la plus brillante du Scorpion

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeJeu 10 Jan - 19:44

desole je suis obligée de le poster en plusieurs fois


suite :

Lundi.

je suis restée prostrée dans cet appart’ depuis que Kad est partit; je décide de préparer un repas pour mercredi, en chemin je réfléchit à ce que je vais faire, je passe à la supérette qui se situe à trois patés de maisons de mon immeuble pour prendre quelques petites choses, de l’alcool aussi; en ressortant je passe dans une ruelle parallèle à la mienne, qui m’évitera d’affronter le monde de la grande place, je tombe nez à nez sur deux hommes, je me situe assez loin d’eux mais j’arrive quand même à voir qu’ils sont occupés à tenter de baisser le short de ce qui paraît être une étudiante, car au vu de son physique, elle à déjà tout d’une femme et est de ces filles qui semblent en jouer; mais maintenant elle est dans une fâcheuse position, je n’ose intervenir, je ne suis pas une héroïne, ils sont deux ils nous violeront toutes les deux si j’intervient, je ne suis qu’une humaine après tout, je pense à ma gueule avant tout, une égoïste qui sera pendant au moins quatre jours rongés par sa culpabilité de ne pas avoir tendu la main à son tour, mais une égoïste quand même, le premier perd patience n’arrive pas à le déboutonner correctement et sort un couteau, je me détourne de la scène et reprends ma route en sens inverse, la fille gémit, elle cri, puis sa voix s’efface par une main plaquée sur son visage, de cette ruelle sombre j’arrive au bout, et la lumière du soleil me fait mal, je les entend rire au loin, puis je presse le pas vers mon appartement, les larmes aux yeux. Ce n’est que trois quarts d’heure plus tard que j’entends tambourinait à ma porte, je me lève de mon canapé pour ouvrir, Kad se tient sur le pallier, un œil au beurre noir, et le nez en sang.
Paniquée je lui dit d’entrer et lui demande ce qu’il s’est passé, je m’attendait à une histoire tel qu’un client qui n’aurait pas voulu le payer, où une descente qui aurait mal tourné, mais l’histoire est tout autre et me projette dans la réalité de ma condition humaine.
- « une fille dans la ruelle juste à côté de chez toi…. En train de se faire violenter, je leurs ai déchiré la race à ces enfoirés » il parle mal, déglutie avec difficulté à chaque fin de phrase, son cou à des traces très net de tabassage. Je lui demande comme si je ne le savais pas:
- « ils… ils ont réussis, ou…. »
- « je trouve que ce verbe est mal approprié pour ce genre de situation, mais non, ils n’ont pas « réussis » je suis arrivé trop tôt pour eux, ils l’ont juste désaper un peu et lui ont mis des coups, mais ça va, elle est forte, elle s’en remettra, les blessures physiques ne sont rien comparés aux blessures morales. »
Je me sens bête d’avoir formulée ma question de cette manière, je m’excuse et tente de lui prodiguer les soins adaptés pour qu’au moins son nez arrête de saigner.
Nous n’avons pas parler de toute la demi heure qui s’en suivit, me contentant de détourner le regard, ma culpabilité de n’avoir rien tenté, pas même l’idée d’avoir appelée au secours m’était encore trop présente à l’esprit.

Mercredi.

C’Est dans exactement une demi heure qu’il devrait passer, mon ascension sociale est en route, je ne serais plus seule, après cette soirée, je pourrais voir du monde, et commencer à m’insérer dans ce que j’appelle la « société », pas que ça me plaise de rentrer à mon tour dans un moule, mais la solitude et la vie de marginale commence à me pesais, j’a besoin de communication! Kad frappe, il entre et on s’assoie sur le canapé, sans attendre, il me fait goûter sa « surprise » mais je m’en serais bien passée, on regrette toujours les décisions que l’on a prise après coup. j’ai du mal à respirer, mes mains tremblent, mon cœur s’emballe. Kad me dit qu’il repassera dans la soirée mais qu’il me ferait sonner avant pour savoir si je vais mieux. Il s’en va. Je sors à peu près dix minutes après lui, j’ai un besoin irrépressible de sortir, je le vois s’éloigner en face, et m’engage dans sa direction, quesqui me pousse à le suivre? Pour contrer les pensée absurde qui me vient à l’esprit à cause de Kad, je m’arrête devant la rue nord, au fond il y à un chien je lui sourit, un sourire plutôt béat vu les délires que je me crée à cause des effet de cette drogue.
trente minutes plus tard je me réveille, je suis allongée par terre, ai-je tournée de l’œil? Non, je ne me souviens pas être tombée toute seule, je me rends compte que l’on ne m’a pas déplacée mais laissée sur place. je suis en fait dans un cul de sac, à la différence qu’il y à deux ruelles en face de moi. Toujours couchée, je n’arrive pas à me lever, j’essaye de bouger mes bras mais ma volonté n’est pas assez forte, j’entend la voix d’un homme qui me semble éloignée, mais il m’agrippe par les cheveux et me relève la tête avec violence, mon cou fait un mouvement inhabituel, je vois le ciel, je vois les nuages.
- « espèce de pétasse je te retrouve! » je ne comprend pas ce qu’il dit, mais en revanche son visage m’est familier, un des deux violeurs; il me balance de toutes ses forces dans les poubelles puis me force à me lever en tirant par le col de ma chemise, j’ai du mal à me tenir droit, et lui; continu ses évictions,
- « tu les as appelé? Tu les as appelé les flics? » j’ai cru entendre flics, et je comprend ce qu’il me demande par déduction, je lui balbutie un non, qui se veut sincère et qui l’es, mais il n’à qu’une idée, me tabasser, j’ai mal, Kad, je pense à lui à cet instant. Kad était la par hasard pour sauver cette fille… et moi qui va me sauver? Kad est un héros, Kad est un bon gars, pourquoi ne l’ai-je pas vu avant, c’est dans les pire situation que l’on se rend compte de ce que l’on perd, et surtout que l’on regrette ce que l’on à pas fait! Ais je seulement vraiment le droit de me plaindre? cette fille je les ai laissée lui tuer son âme, je ne mérite même pas qu’on m’aide, mais pourtant je voudrais que l’on m’aide… il cogne sur mon nez qui craque, il me force à me mettre à quatre pattes en me tordant le bras dans le dos, il avance son visage au niveau de mon oreille et mes dit encore quelque chose que je ne comprends pas, pourquoi j’ai goûtée à cette poudre d’ange, je serais dans mon état normal, je pourrais faire quelque chose, mais même la douleur que me procure mon nez ne me fait pas plus mal que les pensées qui me traverse;
- « je vais te faire regretter d’être venue dans ce quartier la « spéciale » »
Alors c’était vrai ce que Kad disait, pour tous je suis la « spéciale » autant dire que ça me fait une belle jambe maintenant, il y à quelque jour j’en était heureuse, c’était un compliment, arrivé à ce stade c’est plutôt une malédiction…
- « je me demande… quesque tu préfères? Que je te tue où que je m’amuse d’abord?… je me tâte… »
- « je… pitié, je n‘ai rien dit mais je ne compre… » il m’assène un coup sur la tête, ce qui à au moins le don de me faire taire.
- « non, j’en ai même pas envie, tu m’excite même pas, tant pis, pour moi tu mourras » un sourire sarcastique révèle des dents pourries et une haleine fétide.
Il me relève, je regarde une dernière fois vers la ruelle nord, Kad! C’est Kad je le vois, il… il téléphone, au même instant mon portable vibre dans ma poche, un éclat de foi en l’humain brille dans mes yeux, je tente de répondre mais mon agresseur me l’arrache des mains avec violence, les yeux pleins de larmes par cette tentative désespérée, je me tiens tant bien que mal debout, il est partit, il est partit vers mon appartement j’ai envie de crier mais le sifflement qui me vient aux oreilles s’intensifient pour ne laisser place qu’à un son monotone et intérieur, comme un bourdon, je n’entends plus rien du tout à part le fracas de mes paroles silencieuses dans le vide. ma voix s’efface et laisse place au flottement lourd de mon sang qui coule sur le sol, un sang noir épais et chaud, je baisse les yeux sur mon ventre et tombe à genoux, mon agresseur qui se tenait derrière moi m’a enfoncé le couteau avec lequel il me menacé. Une douleur extrême m’irradia le bas du dos pendant qu’il m’enfoncé la lame dans l’épaule.

ma dernière pensée fut :
- « je regrette tout. »
Revenir en haut Aller en bas
Heru-Luin
Elfe Tavernier
Elfe Tavernier
Heru-Luin


Masculin Nombre de messages : 1166
Age : 34
Localisation : Ennevelin, Nord (59), France

Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitimeVen 11 Jan - 23:30

hs gêné
Woaaaa j'adore
T'en as d'autres comme ça ?
Revenir en haut Aller en bas
https://luins-world.forums-actifs.net
Contenu sponsorisé





Le coin des écrivains Empty
MessageSujet: Re: Le coin des écrivains   Le coin des écrivains Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le coin des écrivains
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Le coin des poètes

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Luin's World :: Les Arts :: Littérature-
Sauter vers: